-
Maroc-UE : Une étape charnière d’un partenariat stratégique de référence
-
Activités liées au cannabis : L’ANRAC présente l’état d’avancement des réalisations de 2024 et le programme d’action pour 2025
-
Le 39ème contingent des appelés au service militaire prête serment à l'issue de la formation de base
-
Désenchantés, les professionnels de santé promettent un plan de lutte conséquent :Trop indigeste, le lapin du gouvernement
-
Défis, leviers d’action et perspectives pour un développement local inclusif, durable et équitable
Dans un PV établi par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), le 9 septembre dernier, M. Sebki a affirmé qu'il n'a jamais entendu parler d'infractions commises au niveau des services de pesage et de contrôle. A ce propos, il a indiqué que le service de pesage ne relève pas de ses prérogatives mais du service des taxes communales du Conseil de la ville et que seule la tour chargée du contrôle a posteriori des camions entrant dans le marché fait partie de ses attributions.
Quant à la question de désignation des mandataires, il a expliqué que la procédure en vigueur pour désigner ces personnes n'a pas été respectée depuis 20 ans et que c'est au ministère de l'Intérieur d'assumer la responsabilité de cette situation puisqu'il est chargé d'organiser le concours d'accès de ces mandataires aux carreaux du marché et à la prorogation de la durée d'exploitation de ces carreaux.
Concernant les toilettes transformées en cafés, hôtels, salons de beauté, téléboutiques et fast-foods, M. Sebki a déclaré que ces services et commerces disposent des autorisations émanant du président de la Commune urbaine, en signalant que l'octroi des autorisations d'exploitation n'est pas de son ressort et que ces commerces paient des loyers au président du service d'impôts. Le directeur du marché a ajouté que c'est également la Commune urbaine qui a ordonné de doter " Souk d'Agadir " d'un toit, creuser des puits, installer des caméras de surveillance et d'acheter des ordinateurs. Pour M. Sebki, la direction du marché n'est pas habilitée à passer des marchés.
L'actuel directeur du marché a expliqué que sa mission au sein de cet établissement consiste à veiller à l'organisation et l'application du règlement intérieur et à assurer le suivi de l'activité commerciale et la gestion des ressources humaines.
Pour Mourad Gartoumi, M. Sebki est le premier responsable de toutes ces transgressions de la loi au sein du marché puisqu'il est chargé de fixer les prix des fruits et légumes ainsi que du contrôle des bilans. M. Gartoumi ne mâche pas ses mots et accuse M. Sebki d'être en courant de toutes les actes frauduleux commis au sein de la tour de contrôle et au service de pesage. Il est également responsable, selon M. Gartoumi, des cessions suspectes concernant les cafés, la création de deux carreaux et les pannes des caméras et des postes informatiques. Il est aussi accusé d'avoir dissimulé la location à des tierces personnes d'une vingtaine de locaux censés servir de bureaux au profit des mandataires.
Il faut noter que Mourad Gartoumi a déposé dernièrement une plainte près le procureur du Roi au tribunal de première instance de Casablanca, dans laquelle il accuse ouvertement l'actuel directeur du marché de falsification de documents concernant les déclarations recueillies auprès des chauffeurs de camions à l'entrée du marché.
M. Gartoumi souligne, à ce propos, que le directeur du marché tronque les bilans établis par les commerçants et les agriculteurs. A titre d'exemple, la pomme enregistrée à 7 dirhams à l'entrée du marché, est déclarée à 2.50 DH dans les bilans. Gartoumi explique que ces fausses déclarations sont une manœuvre de la part de la direction pour dissimuler l'augmentation des recettes du marché en cas d'application des tarifs légaux.