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"J'ai perdu Mahmoud Darwich l'ami avant de perdre le poète, l'homme de lettres, l'intellectuel et le politicien", a confié Marcel Khalifa. "Il était mon grand ami", a-t-il ajouté, avouant qu'il a senti depuis le début que ses poèmes étaient faits pour lui.
"J'ai toujours senti que le goût du pain de sa mère ressemble à celui de la mienne et que son passeport porte ma photo", a dit Marcel Khalifa, affirmant que les poèmes de Mahmoud Darwich, une fois chantés, sont devenus une nourriture quotidienne des gens.
L'artiste libanais a appelé les jeunes à s'orienter vers la chanson engagée et de s'éloigner des chansons diffusées par certaines chaînes de télévision, estimant que les festivals ouvrent de nouveaux horizons aux jeunes en quête d'œuvres artistiques variées. "C'est important pour éduquer le goût artistique", a-t-il ajouté.
A l'ouverture de la cérémonie artistique en plein air à la place la Kasbah, Marcel Khalifa a chanté une chanson "Fi Al Bal", rendant hommage au défunt poète palestinien Mahmoud Darwich. Pendant la soirée artistique qui a duré trois heures, l'artiste libanais a chanté plusieurs poèmes et chansons tels le dernier poème dédié par Mahmoud Darwich à sa mère "Houria", des chansons puisées dans le folklore palestinien. La chanteuse libanaise Oumayma Al-Khalil a participé à la cérémonie artistique, chantant une chanson que Marcel Khalifa a dédiée aux enfants présents.
L'artiste libanais Marcel Khalifa, qui participe pour la seconde fois au Festival, est accompagné de l'Orchestre libanais Al Mayadin et de ses deux fils Rami Khalifa et Bachar Khalifa.