L'ancien N.10 de légende, 48 ans, a ainsi déclaré forfait pour une réunion cruciale convoquée le jour même à Buenos Aires, en présence de Carlos Bilardo le manageur général de l'équipe d'Argentine, et Julio Grondona, le président de la Fédération argentine de football (AFA), également vice-président de la Fédération internationale de football (FIFA).
Selon la presse argentine, Julio Grondona avait l'intention d'exiger de Maradona plusieurs changements pour les deux derniers matches de qualification contre le Pérou, déjà éliminé, le 10 octobre, puis en Uruguay, que l'Argentine ne devance que d'un point, cinq jours plus tard.
A l'heure actuelle, l'albiceleste n'occupe que la 5e place de la zone Amérique du Sud, synonyme de barrage contre le 4e de la zone Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes). Sa dernière absence au Mondial remonte à 1970.
Grondona souhaite notamment que Maradona soit davantage à l'écoute de Bilardo, son entraîneur lorsqu'il a conduit l'Argentine à son deuxième sacre mondial en 1986, affirme la presse locale.
"La fuite en avant", a titré sur son site Clarin, le quotidien le plus vendu d'Argentine. "Diego a pris un vol pour l'Europe: pour quoi faire?" s'interroge l'autre grand journal, La Nacion.
Son médecin personnel, Alfredo Cahe, a expliqué à l'AFP que Maradona s'était rendu dimanche "dans un spa en Italie", se refusant à révéler le nom de la ville "pour protéger sa vie privée".
Il a souligné que ce voyage "était prévu depuis un mois pour faire un peu d'exercice et se reposer une semaine" et qu'il ne s'agissait "pas d'une hospitalisation".
Le sélectionneur, victime d'une crise cardiaque en 2000 et d'un accident cardio-vasculaire en 2004, "a subi des examens il y a dix ou douze jours, dont les résultats ont été satisfaisants", a ajouté le médecin.