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Si les raisons de ce report, sans toutefois fixer une date à la tenue dudit conseil, n’ont pas été révélées, l’opinion publique gadirie qui a suivi le processus électoral heure par heure et a été témoin du plébiscite de la liste USFP (26 sièges) loin devant le 2ème de ces communales, le RNI (12 sièges), n’est pas dupe. Les tractations en coulisses et parfois ouvertement, tant le temps fait défaut, constituent un affront à la crédibilité de ce challenge communal et un pied de nez à la démocratie de notre pays.
L’utilisation de l’argent sale durant la campagne électorale, l’intimidation et même l’usage de la force dans certains cas par des candidats non crédibles, n’ont pas, semble-t-il, attiré l’attention des autorités. L’intervention du responsable du bureau de vote au collège Ahmed Chaouki à Tamdid pour falsifier les résultats du vote du 12 juin, en inscrivant 63 votes pour la liste USFP alors qu’elle était de 603, n’a pas fait, non plus bouger les autorités. C’est grâce à la clairvoyance et à la détermination des militants du parti et de citoyens avertis que la volonté des électeurs a été respectée dans ce bureau de vote. Le retard constaté dans l’arrivée de certains PV des bureaux Nasr Bourgalne et Al Moujahidine au QG de la commission de dépouillement (8.30 du matin du samedi 13 juin alors que les bureaux de vote avaient fermé leurs portes à 19 H du vendredi 12 juin) ont ouvert toutes les éventualités à la fraude.
Selon les représentants des candidats, présents au sein de la commission de dépouillement, les plis avec les PV sont arrivés ouverts. Les 2500 voix amputées de la liste USFP, après que cette même commission de recensement a réalisé une application, à l’extérieur de l’édifice donc sans la présence des représentants des candidats, n’a pas manqué de soulever des contestations, sans oublier l’absence du représentant du ministère de la Justice…Toutes ces irrégularités ne sont que l’expression de l’acharnement de l’autorité à vouloir barrer la route de la présidence de la commune à Tarik Kabbage. L’alliance stratégique avec le PJD qui a obtenu lors de ces communales l’équivalent de 7 sièges, ce qui propulse les nouveaux alliés à la présidence du conseil communal avec 33 sièges, une majorité confortable pour continuer l’ère de changement engagée par l’équipe USFP. Surpris par cette pirouette incontrôlable, les rouages de l’autorité se remettent à semer la zizanie et empêcher que la volonté des citoyens d’Agadir et des partis prônant les mêmes principes de gouvernance pour l’intérêt de la commune d’Agadir, ne s’accomplisse.
Pourquoi la décision du report à une date indéterminée de la constitution des conseils ne concerne que les deux communes, d’Agadir et de Taghazout?