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Une fois que les manifestants ont commencé à scander des slogans dénonçant la gestion du transport urbain, les forces de l’ordre sont violemment intervenues en blessant plusieurs jeunes manifestants. Elles ont interdit aux journalistes de prendre des photos et ont saccagé au moins trois appareils photo.
De nombreux manifestants ont été transportés à l’hôpital Ibn Sina dont Moncif de la jeunesse du PADS.
A 18h, les forces de l’ordre ont réussi à disperser la foule constituée principalement de jeunes. Ces derniers ayant refusé de quitter la place, se sont regroupés sur les mêmes endroits d’où ils ont été chassés.
Ibrahim Gouijane, membre de la commission nationale de la Coordination, a déclaré à Libé que son organisation compte appeler à d’autres sit-in et actions militantes jusqu’à la révision du contrat de transport avec la société Véolia/Staréo. Il a ajouté qu’il est « humiliant de voir la wilaya accepter les conditions de cette société qui a violé toutes les clauses du contrat ». Il a souligné, par ailleurs, que les citoyens souffrent énormément de cette crise qui touche toutes les villes concernées par la mauvaise gestion déléguée du transport urbain. Cela encourage le transport clandestin toléré par des responsables qui ferment les yeux devant ces chauffeurs de la mort.
Rappelons que la société Véolia/Staréo a mis en exécution son contrat au début du mois courant et plusieurs clauses n’ont pas été honorées jusqu’à ce jour. Le nouvel opérateur a bien gardé les anciens bus, mais leur nombre est inférieur au parc précédent. De plus, aucun abribus nouveau n’a été construit, et les cartes d’abonnement pour les étudiants et les fonctionnaires ne sont pas opérationnelles comme stipulé dans le cahier des charges. Au niveau des employés, c’est pire. Bien que plusieurs d’entre eux aient retrouvé leurs postes après que la FDT s’est engagée dans des négociations avec les responsables de la gestion du secteur, un grand nombre a été licencié. D’ailleurs, ces nouveaux chômeurs ont participé au sit-in.