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L’attaque est survenue dans la banlieue sud-ouest de la capitale, sur une route qui mène à la province voisine de Wardak, à 45 km au sud-est de Kaboul, et où les talibans sont actifs. La déflagration a eu lieu à proximité d’un convoi de soldats français affectés à l’entraînement de l’Armée nationale afghane (ANA), a indiqué à l’AFP un porte-parole militaire français, le lieutenant-colonel Jérôme Salle.
Un soldat canadien avait également été tué samedi dans l’explosion d’une bombe au passage de son véhicule blindé sur une route à l’ouest de Kandahar, dans le sud de l’Afghanistan, confirme le ministère canadien de la Défense.
Il est le 108ème militaire canadien à mourir en Afghanistan depuis que le Canada à envoyé un contingent dans ce pays en 2002. Il y a 2.700 soldats canadiens à Kandahar, grande ville au cœur d’une région où les talibans demeurent particulièrement actifs. La mission de combat du contingent canadien d’Afghanistan doit prendre fin en 2011.
Par ailleurs, des centaines d’Afghans ont manifesté hier contre une opération militaire américaine dans laquelle six civils ont été tués dans la nuit, selon un villageois.
Les manifestants se sont rassemblés sur la principale route reliant la capitale, Kaboul, à Kandahar, dans le sud, près du théâtre de l’intervention. L’armée américaine affirme que l’opération lancée dans la province de Gghazni, dans le sud-est de l’Afghanistan, visait un djihadiste accusé de coordonner les attentats de l’insurrection. Les forces de la coalition auraient appelé tous les habitants à quitter le bâtiment visé, mais plusieurs personnes se seraient barricadées à l’intérieur. Les soldats de la coalition auraient alors forcé l’entrée et auraient tué deux militants, selon un communiqué.
Un porte-parole du gouverneur de la province de Ghazni, Sayed Ismail Jahangir, a déclaré que les autorités locales faisaient état de deux personnes tuées, mais qu’on ignorait encore s’il s’agissait de civils ou de combattants.
La question des civils tués est très sensible en Afghanistan. Le mois dernier, une cinquantaine d’Afghans, des civils pour la plupart, selon les autorités afghanes, ont été tués dans trois opérations distinctes des forces spéciales américaines.
Un chef tribal a également été tué accidentellement samedi par une patrouille de l’OTAN dans la province de Paktika, dans le sud-est du pays, selon un communiqué publié hier par l’Alliance.