Les “Red Devils” conservent donc leur titre, inscrivant pour la troisième fois en cinq éditions leur nom au palmarès d’une compétition qui ne leur avait jusqu’alors jamais tellement réussi (un seul sacre en 1992).
Privé de titre depuis 1996, Villa avait pourtant rapidement ouvert le score sur un penalty de James Milner consécutif à une faute de Nemanja Vidic sur Gabriel Agbonlahor (5), le Serbe, en position de dernier défenseur, étant heureux de rester sur le terrain. Cette décision arbitrale a sans doute été le tournant du match.
Car Michael Owen a rapidement égalisé, en profitant d’un ballon perdu par Richard Dunne récupéré par Dimitar Berbatov (13) avant de se blesser et de laisser la place à Rooney qui faisait la différence d’une tête splendide (74).
“C’est un joueur de classe mondiale”, reconnaissait admiratif après la rencontre le gardien de Villa, Brad Friedel. “C’est un sentiment fantastique de jouer en finale et de marquer le but de la victoire”, a commenté Rooney.
Ce 32e trophée de sa carrière mancunienne, Alex Ferguson le doit à son attaquant qu’il avait initialement laissé sur le banc pour le ménager, au grand dam de son joueur.
Ce n’est pas un hasard si United, remué en première période, a tranquillement contrôlé le second acte, quand Rooney était sur le terrain.
Au-delà de son splendide but de la tête, sur un centre d’Antonio Valencia, l’attaquant anglais a trouvé le poteau, encore de la tête (78).
Jusqu’à récemment, ce secteur ne fut pas son point fort. Mais Rooney est dans une forme étincelante.
Toutes compétitions confondues, il a inscrit 28 buts cette saison pour son équipe qui aura besoin qu’il reste sur le même rythme si elle veut conserver son titre de champion d’Angleterre et peser en Ligue des Champions.
Même si son gardien Tomasz Kuszczak a eu à intervenir sur une frappe de Milner (16) et une tête de James Collins en fin de rencontre (84), Manchester United mérite sa victoire, le Coréen Ji-Sung Park trouvant également le poteau (45+2).