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Cette situation, note la DEPF, a eu d’importantes répercussions sur notre balance commerciale. En janvier 2011, les importations énergétiques nationales ont ainsi augmenté de 33%, en glissement annuel. Elles se sont établies à près de 7 milliards de dirhams, représentant 26,5% des importations totales de marchandises contre 25% en 2010.
Dans ce sillage, précise la même source, le gouvernement a décidé, en février, d’allouer 15 milliards de dirhams supplémentaires au budget de la compensation pour le porter à 32 milliards de dirhams. Cette mesure vise à assurer la stabilité des prix des principaux produits de base sur le marché intérieur, en évitant une répercussion du renchérissement des prix à l’international sur le consommateur.
Par ailleurs, pour maintenir les prix de blé à un niveau acceptable, le gouvernement a décidé de suspendre les droits de douane à l’importation et d’adopter un système de restitution au profit des importateurs (celle-ci est fixée début mars à 70 DH le quintal de blé tendre).
En janvier 2011, poursuit la note de la DEPF datée du mois de mars courant, la facture alimentaire a augmenté de 65% sur un an pour s’établir à 3,3 milliards de dirhams, en raison du renchérissement des cours mondiaux et de la hausse des volumes importés en maïs, blé, sucre et huiles végétales brutes. Ainsi, les achats de maïs ont-elles augmenté de 61%, tirés par une hausse du volume importé de 14% et du prix moyen de la tonne de 41% à 2.523 dirhams. De même, les importations de blé ont augmenté de 265%, suite à une hausse du volume importé de 113% et du prix moyen de la tonne de 71% à 2.884 dirhams.
Les importations de céréales devraient se renchérir davantage, suite à la flambée récente des cours internationaux et la hausse des besoins d’approvisionnement, précise la même source. De leur côté, les importations de sucre ont rebondi de 125%, suite à une hausse du volume importé de 58% et du prix moyen de la tonne de 42% à 5.367 dirhams.
Pour leur part, les exportations des produits alimentaires ont reculé en janvier de 13% sur un an, à 2,2 milliards de dirhams, suite notamment au repli des ventes de tomates fraîches (-53%), des agrumes (-19%) et des crustacés, mollusques et coquillages (-22%). En somme, la balance alimentaire marocaine a affiché un solde déficitaire d’un milliard de dirhams en janvier 2011, contre un excédent d’environ un demi milliard de dirhams en janvier 2010, conclut la même source.