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Dans un rapport présenté à Londres, l’académie britannique des sciences, estime que «le XXIème siècle est une période critique». Elle rappelle que la population mondiale, de 7 milliards aujourd’hui, devrait atteindre 8 à 11 milliards d’ici à 2050. Pour les scientifiques, la démographie doit être stabilisée par des méthodes «volontaires», où l’éducation peut jouer «un rôle important». En parallèle, les pays développés et émergents doivent réduire leurs niveaux de consommation pour permettre aux plus pauvres de consommer plus et d’échapper à la pauvreté absolue, qui concerne 1,3 milliard de personnes vivant avec moins de un euro par jour.
Vers un avenir «inéquitable et inhospitalier»
«Le monde est face aujourd’hui à un choix très clair», affirme Sir John Sulston (Université de Manchester), qui a conduit le travail sur ce rapport. «Nous pouvons choisir de rééquilibrer l’utilisation des ressources selon un schéma de consommation plus égalitaire, recadrer nos valeurs économiques pour refléter vraiment ce que notre consommation signifie pour notre planète, et aider les individus dans le monde entier à faire des choix de reproduction informés et libres», dit-il. «Ou bien nous pouvons choisir de ne rien faire et nous laisser entraîner dans un tourbillon de maux économiques, socio-politiques et environnementaux, conduisant à un avenir plus inéquitable et inhospitalier».
«La capacité de la Terre à répondre aux besoins des hommes est limitée», rappelle le rapport, qui relève les niveaux de consommation très élevés dans les pays riches, où un enfant utilise 30 à 50 fois plus d’eau que celui d’un pays en développement. Des pratiques qui se répandent dans les pays émergents très peuplés. Le rapport avance plusieurs recommandations: réduire l’extrême pauvreté, mettre en place des programmes volontaires de planning familial dans les pays pauvres, réduire la consommation de biens matériels dans les pays les plus développés et les pays émergents -réduction des déchets, investissements dans les ressources renouvelables... «Nous appelons les gouvernements à s’intéresser soigneusement au problème démographique à la conférence Rio+20, et à s’engager à un avenir plus juste, basé non pas sur une croissance de la consommation matérielle mais sur les besoins présents et futurs de la communauté globale», souligne Sir Sulston.