Cette journée, instituée par les Nations unies en 2000, est bien plus qu’un simple rendez-vous symbolique. Elle nous invite à réfléchir sur le rôle que chacun, des citoyens aux institutions, peut jouer dans la défense des droits des migrants.
Le phénomène migratoire est une réalité incontournable de notre époque, façonnée par les inégalités économiques, les guerres, les catastrophes climatiques et les rêves d’un avenir meilleur. Pourtant, ces hommes, ces femmes et ces enfants en quête d’une vie digne sont trop souvent perçus comme des menaces plutôt que des victimes ou des contributeurs potentiels. Racisme, exploitation, exclusion sociale et invisibilisation marquent encore trop souvent leur parcours.
C’est ici que Libé joue un rôle fondamental. Depuis des années, ce journal s’est positionné comme une voix pour les sans-voix, un espace où les récits marginalisés trouvent une audience. Défendre les droits des migrants ne se limite pas à dénoncer les injustices ; il s’agit également de déconstruire les stéréotypes, d’éclairer les dynamiques complexes de la migration et de mettre en lumière les contributions essentielles des migrants dans les sociétés d’accueil.
Dans ses colonnes, Libé s’efforce de raconter les histoires humaines qui se cachent derrière les crises migratoires : celles de parents séparés par des frontières, de jeunes fuyant des zones de conflit, ou encore d’ouvriers invisibilisés qui font tourner les économies occidentales. Plus qu’un journal, Libé se veut un acteur du changement, une plateforme qui sensibilise l’opinion publique aux réalités souvent occultées.
En cette Journée internationale des migrants, rappelons-nous que le combat pour leurs droits est aussi celui de notre humanité commune. Libé, à travers ses enquêtes, tribunes et engagements, réaffirme son devoir d’informer, d’éclairer et de mobiliser pour un monde où chacun peut circuler, vivre et travailler dans la dignité. Parce qu’en défendant les migrants, nous défendons avant tout les valeurs universelles de justice, d’égalité et de solidarité.
Hassan Bentaleb
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