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Selon le ministère de tutelle, les épreuves de cette année connaîtront des nouveautés tant sur le plan du calcul des moyennes de la deuxième session qu’au niveau des mesures draconiennes qui seront prises pour parer à toute tentative de fraude, pour, dit-on, établir le principe de l’égalité des chances. On procédera donc à une nouvelle manière de calculer la moyenne de la session de rattrapage, en se basant sur les meilleures notes obtenues par le candidat lors de la première session et celle de rattrapage, prévue les 10, 11 et 12 juillet. D’autre part, il sera interdit à tout candidat d’être en possession d’un téléphone portable, d’un ordinateur portable ou d’une tablette électronique ou tout autre moyen de communication dans l’enceinte du centre d’examen ou à l’intérieur des salles d’examen, auquel cas le candidat en question sera passible des sanctions prévues par le Dahir n° 1.58.060. De plus et dans le cadre des efforts déployés en vue de lutter contre la fraude aux examens, des directives ont été données aux chefs des centres et aux surveillants pour appliquer le règlement contre les fraudeurs.
Par ailleurs, le diplôme du baccalauréat sera apposé d’un cachet de garantie pour la préservation de l'authenticité du baccalauréat marocain. Avec cette opération, le MEN estime renforcer la sécurisation de l’attestation du baccalauréat en apposant un hologramme sur ladite attestation.
Le ministre El Ouafa a effectué plusieurs visites pour rencontrer les directeurs d’académies et chefs de centres d’examens pour préparer une session qu’il considère comme très particulière. Certes El Ouafa tente de faire de la lutte contre la fraude au bac son cheval de bataille comme ses prédécesseurs, cependant le phénomène est si ancré dans les esprits des élèves qu’il est perçu par beaucoup comme un droit. De plus, il ne suffit pas de promulguer des lois et d’émettre des notes aux différents services sans se préoccuper des conditions matérielles et surtout sécuritaires dans lesquelles se déroulent les examens. Les enseignants sont mis en danger et ne sont pas protégés par les chefs des centres d’examens et les règlements en cours.
La triche est bien installée dans le système d’éducation de chez nous et les fraudeurs s’ingénient à inventer de nouveaux procédés pour tromper la vigilance des surveillants qui ont le devoir de s’acquitter de la correction des copies et de la surveillance parfois durant la même journée. C’est fatigant et démotivant lorsqu’on connaît la modique indemnisation des enseignants par rapport aux directeurs des académies et des délégués. C’est pas du tout encourageant. Eradiquer certains phénomènes de notre système éducatif est un travail de longue haleine et non le temps d’une conférence et l’émission de quelques notes de service.