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Selon un communiqué publié par le Poste de coordination central de lutte antiacridienne (PCCLA), « la capacité disponible de traitement est suffisante pour faire face à une éventuelle invasion aussi bien sur le plan des pesticides que sur les plans organisationnels: local, régional et national ».
Le PCCLA, qui précise avoir procédé à une analyse de la situation et une évaluation des moyens existants, indique « qu'il a été convenu de remettre à niveau le matériel existant et de procéder au recyclage du personnel permanent et la sensibilisation du personnel ouvrier. De même, les pistes d'atterrissage recensées pour les avions seront inspectées et remises en état. »
Pour ce qui est de la situation acridienne actuelle, le Poste de coordination central annonce « qu'elle est calme dans les régions parcourues durant les opérations de prospections. Seule une dizaine d'ailés isolés à l'état solitaire immature, matures ou en cours de maturation a été observée dans certaines localités où les conditions écologiques sont favorables ».
Pour faire face à ce fléau, le Maroc compte sur ses moyens humains, aériens (Aéronefs petits, moyens et gros porteurs), terrestres ( véhicules tout terrain dont une partie équipée en matériel de traitement) et de transmission pour faciliter la circulation de l'information entre les différents intervenants et une prise de décision rapide et rationnelle.
Il est à rappeler que les pesticides utilisés au Maroc contre ces criquets pèlerins sont le Malathon 96%, Deltamethrine (Décis EC et ULV) et le Chloropyriphos- éthyl (Dursban 240 et 450), et ce compte tenu de leur faible toxicité et pour l'Homme et pour l'environnement.
Mais le recours à ces pesticides pose problème, en particulier sur leur date de péremption. Sachant que leur durée de vie ne dépasse guère dans les meilleurs des cas 3 ans, au-delà ils perdent de leur efficacité, leur stockage pendant des années dans des entrepôts non appropriés laisse également à désirer, alors que les emballages sont en mauvais état. Tout ceci est susceptible d'entrainer des risques d'émanation de gaz toxiques, de contamination de la nappe phréatique et exposent le personnel qui les manipule à de graves dangers de santé.
D'un autre côté, un autre problème de taille se pose lorsqu'on veut se débarrasser des stocks de ces pesticides périmés. Et pour cause : le Maroc qui ne dispose pas d'incinérateurs spécialisés est contraint d'envoyer ces produits dans des emballages sécurisés à l'étranger (Hollande) pour être éliminés, une opération qui nécessite des dépenses supplémentaires. La dernière lutte antiacridienne Sud du Royaume remonte à la campagne agricole de 2003-2004. L'opération avait coûté au Maroc la somme de 35 millions de dollars environ.