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Le communiqué dudit ministère fait état de 50.983 demandes de participation au mouvement national de mutation des enseignants dont 33.056 dans les régions et 17.882 demandes interrégionales. Ce mouvement est considéré comme l’un des plus importants au niveau des effectifs tant sur le plan national, régional que provincial.
La région Massa-Daraâ s’accapare la part du lion avec 8570 demandes, suivie par la région Marrakech-Tensift-Al-Haouz (6674) et Taza-Al Houceima-Taounate (5182), tandis que la région Laâyoune- Boujdour- Sakia Al Hamra et celle d’Oued Eddahab-Lagouira ont enregistré de faibles participations avec respectivement 511 et 221 demandes.
Concernant le primaire, ledit communiqué indique que le nombre de demandeurs de mutation est de 35.022, alors que celui du cycle collégial et secondaire est de l’ordre de 7421. Les enseignants du cycle secondaire qualifiant et du secondaire qualifiant technique qui participent à ce mouvement sont au nombre de 8334 et 161. Pour Abdelaziz Mountassir, membre du conseil national du Syndicat national de l’enseignement, affilié à la FDT, la monopolisation de la gestion des ressources humaines par le ministère est une approche inacceptable du fait qu’elle a donné lieu à de nombreuses erreurs lourdes de conséquences au niveau de ce mouvement de mutation.
Pour plus de précision, Abdelaziz Mountassir explique que ce mouvement de mutation, surtout quand il s’agit d’une même région, est l’affaire de l’académie et de la délégation concernées. Parmi les anomalies qui entachent la politique de centralisation du MEN et dont souffrent les enseignants, on peut relever le problème de la promotion interne, les examens professionnels ainsi que le traitement des dossiers de maladies.
Par ailleurs, le même syndicaliste a tenu à souligner que la politique du ministère marquée par la prise de décisions unilatérales et souvent à caractère bureaucratique mène, sans doute aucun, vers la faillite du système éducatif.