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Condamné à une peine minimum de 27 ans de prison en 2001, Megrahi est incarcéré dans une prison écossaise où il reçoit des visites régulières de sa femme et de ses enfants. Il souffre d'un cancer de la prostate en phase terminale. Lord Arthur Hamilton, le plus haut magistrat d'Ecosse, a annoncé qu'il accédait à la requête de Megrahi portant sur le retrait de son recours en appel, mais il a noté que d'autres obstacles juridiques restaient à négocier pour que le processus d'appel puisse être annulé. La cour devrait tenir une nouvelle réunion dans trois semaines pour mener à terme le processus, qui dépend de l'abandon de l'appel interjeté par les autorités judiciaires elles-mêmes contre la condamnation initiale de Megrahi, qu'elles estimaient trop indulgente.
Megrahi a demandé à être libéré pour des raisons humanitaires. Ses avocats ont insisté sur cet argument mardi en déclarant qu'il voulait mourir dans son pays. "Il est atteint d'un cancer de la prostate qui en est maintenant au stade terminal", a dit l'avocate Margaret Scott. "Il souffre de douleurs aiguës et se trouve dans une détresse profonde."
La Grande-Bretagne et la Libye ont conclu un accord de transfert de prisonniers qui permettrait de renvoyer Megrahi en Libye pour qu'il y purge le reste de sa peine.
Le secrétaire écossais à la Justice, Kenny MacAskill, étudie la solution à choisir - libérer Megrahi au nom de considérations humanitaires, le renvoyer en Libye en vertu de l'accord bilatéral ou le maintenir en prison.
La décision de mardi ouvre la voie au rapatriement de l'ex-agent libyen. Mais s'il se fait dans le cadre de l'accord de transfert, le renvoi en Libye ne pourra intervenir qu'une fois tous les recours en appel annulés - ce qui demandera sans doute quelques semaines de plus.
MacAskill compte prendre une décision au sujet du sort de Megrahi d'ici à la fin de la semaine prochaine. Beaucoup s'attendent à ce qu'on décide de le libérer pour des raisons humanitaires, ce qui serait de nature à mécontenter les familles de victimes de l'attentat.
Les Etats-Unis, opposés à la libération de Megrahi, estiment qu'il doit purger l'intégralité de sa peine, même s'il doit mourir.