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Défait sur le plus petit des scores par une vieille connaissance, le Mamelodi Sundows, samedi à Pretoria, le Wydad de Casablanca évitera donc le Raja, mais n’a pas tout fait pour éviter l’Espérance de Tunis. Au premier coup de sifflet de l’arbitre, les Rouge et Blanc auraient pu finir premiers du groupe C, en cas de victoire. Mais il en a été autrement. Pour la première du technicien français Sébastien Desabre sur le banc du WAC, ses hommes ont fait montre des mêmes lacunes qu’avant son arrivée. Il est vrai qu’un nouvel entraîneur a toujours besoin de temps pour imposer sa patte, mais en attendant, dans un stade où ils se sentent un peu comme chez eux, à force d’y revenir saison après saison, ses joueurs ont manqué d’efficacité dans les deux surfaces de réparation, de vitesse dans la circulation du ballon et d’agressivité sur le porteur du cuir. Résultat, au plus mauvais moment, c'est-à-dire juste avant le retour aux vestiaires, le WAC a encaissé un but sur un penalty transformé par Ricardo Nascimento. Le pire dans tout ça, c’est qu’on avait l’impression que les protégés de Desabre pouvaient jouer 90 minutes en plus après la fin du match, sans pour autant marquer. En tout cas, avec un total de 9 points, le Wydad de Casablanca doit s’attendre à un quart de finale brûlant, soit face à l’Etoile sportive du Sahel ou au TP Mazembe. Et si c’est contre le champion en titre, alors on sera plus proche d’une chaleur volcanique.
Inversement, le Raja s’est imposé au Complexe Mohammed V de Casablanca grâce à une tête rageuse de son capitaine Badr Banoun. Le défenseur a catapulté le ballon au fond des filets des Congolais de l’AS Vita club au bout de trois minutes de jeu. Une victoire importante même si elle compte pour beurre, les positions dans le groupe D étant figées dès la journée précédente. Mais pour Sellami, l’idée était d’entretenir la dynamique positive dans laquelle baignent les Verts en 2020, et plus précisément depuis leur dernière défaite (0-2 face au FUS) enregistrée le 30 décembre 2019.
Une série d’invincibilité loin d’être anecdotique. Elle est plutôt révélatrice d’une force mentale et d’un caractère bien trompé. Justement, du caractère, le Raja en aura besoin pour que les retrouvailles avec les quarts de finale de la Ligue des champions, après quinze années de disette, soient une fête, le début d’une nouvelle histoire et ne se transforment pas en parenthèse désenchantée. Le tirage au sort nous dira qui du TP Mazembe, Etoile sportive du Sahel ou Mamelodi Sundows tentera de contrecarrer ses plans.