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Des chocs appréhendés au préalable mais qui ont tourné, avec l’art et la manière, à l’avantage des deux clubs marocains. Et c’est un Wydad rayonnant que l’on a pu voir, produisant un style de jeu rappelant celui de son ex-coach, Fawzi Benzarti. Un WAC porté vers l’avant, décidé à jouer à fond ses chances devant un adversaire qui passe pour être sa bête noire. Sauf que cette fois-ci, le rendu a été tout autre, surtout que sur le banc, le nouvel entraîneur du Wydad, l’Espagnol Juan Carlos Garrido, connaît mieux que quiconque l’ESS et le plan de jeu qu’il avait concocté ne pouvait que déboucher sur le résultat escompté.
Exploitant à bon escient la lenteur de l’arrière-garde de l’Etoile, les attaquants wydadis sont parvenus à maintenir la pression dans le camp adverse, attendant le moment opportun pour débloquer la situation. Et c’est sur une balle arrêtée que les Rouges ont trouvé la faille suite à un headding du revenant Mohamed Nahiri à la 11ème minute.
Une ouverture du score qui a redonné davantage de confiance aux partenaires d’Ismail El Haddad qui n’ont pas lâché le morceau, voulant à tout prix assurer le résultat qui leur permettrait d’envisager la seconde manche dans de bonnes dispositions. Leurs efforts ont été récompensés à la 54ème minute, toujours par l’entremise de Nahiri et l’addition aurait pu être plus salée si l’arbitre n’avait pas fermé l’œil sur un penalty suite à une intervention sur Aymane Hassouni qui a donné du fil à retordre à la défense de l’Etoile.
Victoire méritée et saluée par Juan Carlos Garrido qui a tenu à saluer ses joueurs pour la prestation qu’ils ont fournies. Ajoutant que «mon rôle est d’instaurer la confiance dans le groupe et de le libérer de toute pression. Il reste un match retour et nous sommes tenus de bien le négocier pour décrocher le ticket du dernier carré».
A l’instar du WAC, le rival rajaoui est en droit de se targuer de sa parfaite opération, en s’offrant, comme précité, le Tout Puissant Mazembe par 2 à 0, buts d’entrée (6è) de Ben Malongo et de Badr Benoun à dix minutes de la fin du temps réglementaire.
Ce fut un match plein du Raja durant lequel il a rendu «Tout Petit» Mazembe. Les Verts ont opté pour un pressing haut, ne laissant aucune chance aux Congolais de pouvoir développer leur jeu, avec une mention spéciale pour Omar El Arjoun et Mohamed Zrida au four et au moulin.
Le seul bémol reste les blessures d’Abderrahim Achakir et Omar Boutayeb qui ne seront pas de la partie lors du match retour programmé samedi prochain, sachant que les Verts se déplaceront à Lumubashi jeudi à bord d’un vol spécial. Des forfaits dont se serait passé volontiers le coach Jamal Sellami qui a indiqué que «la qualification n’est pas encore acquise », tenant à louer la prestation du jeune Zrida qui s’en est tiré à bon compte après avoir évolué à divers postes.
Tout comme le WAC et le Raja, les deux autres matches des quarts de finale ont été marquées par la victoire des clubs qui recevaient. Ainsi, le Zamalek a disposé de l’Espérance de Tunis par 3 à 1, rencontre où se sont illustrés les joueurs marocains Mohamed Ounnajem, auteur du premier but, et Achraf Bencharki qui a marqué le second et a été derrière le penalty du troisième but. Ce match a été sifflé par Redouane Jiyed, critiqué à tort par l’EST et attaqué dans les rues du Caire par des supporteurs tunisois.
Dans la deuxième rencontre, l’équipe égyptienne d’Al Ahly a battu son homologue sud africaine de Mamelodi Sundowns par deux à zéro, buts signés Ali Maaloul.