Personne ne voulait de l'épouvantail Barça au tirage au sort. Et c'est sur la tête des Gunners que le ciel est tombé. Pour les Londoniens d'Arsène Wenger, la menace peut venir de partout (Xavi, Iniesta, Villa), mais a déjà pris les traits d'un certain Messi, double Ballon d'or en titre.
"C'est comme la PlayStation", avait soufflé Arsène Wenger, l'entraîneur d'Arsenal, après le passage de l'ouragan Messi sur son équipe, balayée 4-1 au Camp Nou le 6 avril 2010 avec un quadruplé de l'Argentin et éliminée en quart de finale de la C1.
Ce week-end, après 16 victoires consécutives, Barcelone a été contraint à un nul à l'extérieur face au Sporting Gijon (1-1). De quoi rassurer les Gunners ?
A Rome, c'est la prestation de Mexès, étincelant mercredi dernier face à Pato et Robinho lors de France-Brésil (1-0) qui sera décortiquée. Sera-t-il encore le grand patron en défense centrale? Le Shakhtar est en tout cas prévenu, car le Brésilien de la formation ukrainienne Jadson était entré à la 58e minute de ce match international et s'était rendu compte du rayonnement de l'ancien joueur d'Auxerre.
Il ne faut pas oublier non plus l'autre Français de l'équipe à la louve, Jérémy Ménez, qui est en forme et fut l'auteur de la passe décisive à Karim Benzema, buteur contre la Seleçao.
Le coup d’envoi de ces deux rencontres sera donné mercredi à 19h45 GMT.