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La caravane nationale "Sport sans dopage" atterrit à Kénitra
. Lille (1er, 46 pts): Le Losc possède la meilleure attaque de L1 (43 buts), le meilleur canonnier (Sow, 17 buts) et produit le jeu le plus spectaculaire mais son incapacité à s’imposer face aux cadors laisse perplexe.
Autre limite: le manque de profondeur de l’effectif qui a obligé le Losc à sacrifier l’Europa League pour rester dans le coup sur la scène nationale.
Et que dire de l’état calamiteux de la pelouse du stadium de Villeneuve d’Ascq, handicapant pour une équipe aussi joueuse.
Mais la sortie de route en 16e de finale de C3 et l’allègement du calendrier qui en découle constituent des opportunités inespérées pour les Nordistes alors que leurs concurrents directs (hormis Rennes) doivent encore en découdre dans les coupes européennes.
. Rennes (2e, 46 pts): Les Bretons doivent leurs résultat à une défense de fer (18 buts encaissés). Mais l’attaque (seulement 30 buts inscrits), n’est pas au niveau.
Avec deux déplacements périlleux à Montpellier et Lyon entrecoupés par la réception de l’OM, le mois de mars sera instructif sur la capacité du club à conserver des ambitions nées de quatre succès d’affilée, sa meilleure série.
Sans compter que Rennes jouera peut-être tout sur un match... lors de la dernière journée à Lille.
.Marseille (3e, 45 pts): L’expérience et l’envie des Marseillais pourraient être déterminantes, notamment au moment d’aborder un terrible mois de mars (Lille et le PSG à domicile, Rennes et Manchester United à l’extérieur). Mais avec une défense aussi sereine et un Steve Mandanda décisif dans les buts, l’OM peut voir venir. En forme, la charnière Mbia-Diawara n’a pas beaucoup d’équivalent en L1.
Mais la rage de vaincre ne sera peut-être pas indéfiniment suffisante. L’état physique précaire des troupes olympiennes est inquiétant. Dimanche à Nancy (victoire 2-1), l’OM a encore fini avec du sparadrap partout: Rémy et Mbia sont sortis après une mi-temps, Brandao était sur le banc mais ne pouvait pas jouer et Deschamps a dû faire du bricolage.
.Paris SG (4e, 44 pts): L’incertitude majeure réside dans la capacité à durer en championnat, alors que le PSG est le seul club de ce cercle privé encore en compétition sur trois tableaux avec également l’Europa League et la Coupe de France.
Régulièrement plombé par ses absences offensives, la capacité de Nene à retrouver durablement son niveau des six premiers mois sera l’une des clés de sa réussite.
. Lyon (5e, 42 pts): Avec quatre points de retard sur Lille, Lyon est quelque peu à la traîne mais dispose d’atouts de poids par rapport à ses rivaux. Son effectif n’a quasiment pas d’équivalent en France, hormis côté marseillais, et l’OL est un habitué des sprints finaux, que ce soit pour décrocher des titres ou une place directe en Ligue des champions comme la saison dernière.
Tenu en échec en 8e de finale aller par le Real Madrid à Gerland (1-1), Lyon est également en passe de disparaître rapidement des tablettes de la Ligue des champions, ce qui aura le mérite de dégager son calendrier.
Seule hypothèque: la pression sera extrême sur les épaules l’entraîneur Claude Puel, qui ne peut pas se permettre une troisième saison blanche.