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Après ces représailles orchestrées par des membres de la tribu de Mohamed Abdelaziz, en majorité algériens et qui ont fait de nombreuses victimes dans les rangs des Oulad Moussa, les miliciens du Polisario et sur instructions d’officiers algériens, ont décidé de mettre le camp d’Aouessred en quarantaine.
Encerclé, dès les premiers coups de feu, ledit camp isolé du reste du monde et où aucun secours n’est autorisé à entrer, panse ses blessures avec les moyens du bord.
Ces faits n’ont pas laissé indifférents les membres du mouvement Khatt Achahid qui ne ratent aucune occasion pour dénoncer les dirigeants du Polisario et leur incapacité à trouver une solution à ce problème. Dans un article publié sur le site du mouvement dissident, les amis de Salek dénoncent la situation de ni guerre ni paix dans laquelle la direction corrompue du Polisario et sur instructions de l’Algérie, tient à continuer d’embastiller les populations sahraouies dans les lugubres camps de Tindouf. Ce que l’auteur de l’article qualifie de déroute politique jamais égalée que connaît cette direction et dont les innocentes populations subissent les conséquences depuis quatre décennies, ajoutant que malgré les mises en garde du secrétaire général de l’ONU contre le statu quo qui prévaut dans cette zone où transitent les trafiquants de tout genre et qui constitue un terreau pour les terroristes qui menacent la paix dans le monde, Mohamed Abdelaziz et son équipe ne trouvent plus d’argument pour justifier le maintien de ce statu quo, aussi n’hésitent-ils pas à tirer sur tous ceux qui ont le courage d’exprimer leur lassitude et leurs aspirations à un avenir meilleur.
Contrairement à toutes les prévisions des dirigeants du Polisario qui n’ont cessé pendant les quinze derniers mois de répéter que l’année 2015 serait une année décisive, voire celle de l’indépendance et que la communauté internationale allait imposer une solution, le rapport du Secrétaire général est venu mettre fin à toute la propagande mensongère de l’Algérie qui est le vrai décideur dans ce conflit et qui n’a cessé de se moquer des pauvres Sahraouis tout au long des 40 dernières années.
Au moment où les membres de la tribu Oulad Moussa se faisaient tirer dessus et étaient encerclés par les membres de la tribu de Mohamed Abdelaziz, une mission du Haut-commissariat aux droits de l’Homme atterrissait à Laâyoune, métropole du Sahara marocain. Comme d’habitude et à chaque fois qu’une mission onusienne ou autre étrangère visitait les provinces du Sud, l’argent algérien coulait à flot et arrosait les prétendus séparatistes de l’intérieur qui embrigadaient femmes et enfants et les poussaient dans la rue pour provoquer les forces de l’ordre. C’est ce qui est arrivé, cette semaine, lorsque les membres de cette mission se sont rendus au domicile d’Aminatou Haïdar, situé au quartier Moulay Rachid près du quartier Mâtalla, fief des séparatistes de l’intérieur, à bord de deux véhicules de la MINURSO. Ces deux véhicules ont subi de sérieux dommages. Selon des témoins oculaires, les assaillants, tous des adolescents, ont brisé les pare-brise et sérieusement endommagé les carrosseries des deux véhicules afin de faire croire à la délégation du Haut-commissariat que cette agression avait été perpétrée par les forces de l’ordre marocaines.
Les séparatistes ont l’habitude de ce genre de mise en scène dans le dessein de montrer le caractère prétendument «agressif» des interventions des autorités marocaines. Mais surtout montrer que les populations des provinces du Sud manifestent contre la présence marocaine.
Peine perdue, car après avoir visité les commissions régionales des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla et après les rencontres qu’ils ont eues avec les représentants de la société civile, les membres de la délégation onusienne, loin d’être des enfants de chœur, ont constaté, de visu que la situation dans ces villes est loin d’être ce que prétendent les séparatistes et leurs mentors algériens.