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Levée de boucliers à propos de prospections pétrolières au large des CanariesTenerife et Rabat mécontents de la décision prise par le gouvernement espagnol Larbi Bouhamida
Samedi 16 Août 2014
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Un bras de fer semble se déclencher entre les Iles Canaries et Madrid. Et pour cause : le feu vert donné par le gouvernement au groupe Repsol de procéder à des prospections pétrolières au large de l’archipel touristique. Suite à cette autorisation qui porte sur trois ans, Repsol pourra procéder à des prospections pétrolières à une cinquantaine de kilomètres au large des côtes sous des conditions dont la constitution d’une garantie de 20 millions d’euros pour « couvrir ses responsabilités environnementales ». La réaction des autorités locales des Canaries n’a pas tardé. Elles le font savoir de manière ferme. Les écologistes en colère ont eux aussi exprimé leur rejet de cette idée. En effet, le président de la région des Canaries, Paulino Rivero, a menacé jeudi lors d’une conférence de presse de rompre les relations institutionnelles avec Madrid et annoncé que « les Canaries ne sont pas à vendre ». Jugeant trop inquiétante cette décision, il a demandé l’intervention du chef du gouvernement, Mariano Rajoy, et mis en garde contre toute différence de traitement entre les Canaries et les Iles des Baléares, concernées aussi par un projet d’exploration pétrolière. Des associations internationales s’élèvent également contre cette décision et annoncent qu’elles vont la dénoncer devant la justice. Le processus qui a conduit le gouvernement à donner son accord a été entaché d’irrégularités, ont tenu à indiquer Greenpeace, WWF, Amogos de la Tierra, Ecologistas en Accion, SEO/Birdlife et WWF avant d’ajouter qu’elles entendent « faire appel de la décision administrative devant les tribunaux espagnols et européens ». Les prospections pétrolières représentent une grave menace aussi bien pour l’environnement que pour la principale activité économique des Iles, à savoir le tourisme, et les explorations sismiques ont un fort impact sur la faune marine protégée et les ressources halieutiques. Mais elles ouvrent aussi la porte à de graves risques de marées noires liées aux forages pétroliers en grande profondeur, comme l’ont déjà démontré de tragiques et catastrophiques incidents tels ceux du Golfe du Mexique ou de la plateforme Deep Water Horizon», poursuivent-elles Il convient de rappeler que le gouvernement espagnol avait donné son feu vert à Repsol, une première fois, en mars 2012, ce qui avait provoqué l’ire du Maroc. Rabat s’était en effet opposé à cette décision unilatérale, le statut des eaux territoriales dans cette région de l’Atlantique n’étant pas encore défini. Le ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération avait alors adressé une note diplomatique aux autorités espagnoles, dans laquelle il protestait contre un acte jugé «unilatéral, contestable et inamical», portant atteinte aux droits inhérents à la souveraineté marocaine sur son plateau continental. La même source avait précisé que le Maroc n’accepte pas la ligne médiane, car les Iles Canaries ne sont pas un Etat-Archipel mais un Archipel qui appartient à l’Etat espagnol. Le gouvernement marocain avait même mis en place une commission pour la délimitation du plateau continental sur la rive atlantique. Laquelle devra étudier tous les détails techniques permettant de fixer de nouvelles frontières maritimes en vue de présenter les dossiers d’ici 5 ans devant la commission internationale chargée de cette question. «Cette délimitation est nécessaire pour sauvegarder les intérêts du Maroc», avait déclaré à l’époque le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Othmani. La Commission européenne s’est déclarée incompétente pour trancher un éventuel litige entre le Maroc et l’Espagne concernant la prospection pétrolière dans la zone maritime qui sépare les Iles Canaries du Maroc. Les éventuels différends entre les deux pays sont, selon la Commission européenne, «hors des compétences de l’UE».
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