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Yannick d’Escatha a en effet expliqué que trois de ces vols paraboliques seront organisés dès l’année prochaine et seront ouverts au public. Le premier est d’ores et déjà programmé pour le vendredi 15 mars 2013 et les réservations sont possibles sur le site www.AirZeroG.fr. Chaque vol comptera 15 paraboles, soit au total 5 minutes d’apesanteur cumulées sur une durée globale de 2h30. “La première parabole reproduira la gravité martienne pendant 35 secondes, la seconde la gravité lunaire, soit un sixième de la pesanteur normale, pendant 25 secondes”, explique Jean-François Clairvoy, un astronaute européen aujourd’hui président de Novespace, la filiale du CNES qui organise ces vols.
Les autres paraboles reproduiront l’absence totale de pesanteur. La société française Avico, spécialisée dans le transport et l’affrètement d’avions, commercialise ces vols en microgravité pour Novespace au prix de 5.980 euros. Un montant qui comprend aussi bien le vol, que la combinaison de vol, les photos et la taxe carbone. Néanmoins il existe quelques restrictions autres que budgétaires pour pouvoir monter à bord de l’A300 Zéro-G. Il faut être majeur et surtout produire un certificat d’aptitude médicale délivré par un médecin agréé pour l’aéronautique.
“Il n’y a pas de limite d’âge supérieure”, a précisé Jean-François Clairvoy cité par l’AFP. “Il faut être apte à être pilote privé, les critères de vision en moins ; il faut être en bonne santé, avoir un corps intègre. A priori ce n’est pas possible pour les handicapés ou les amputés, mais cela s’est déjà fait et il peut y avoir des cas exceptionnels. Aujourd’hui, il y a des limitations mais peut-être qu’au cours d’une seconde étape nous pourrons assouplir ces règles, en fonction de l’expérience”. Il sera lui-même à bord de chacun des trois vols prévus en 2013-2014 ainsi qu’un médecin qui aidera les passagers à éviter la nausée et autres désagréments fréquents au cours de ce type d’expériences.
Les bénéfices de ces vols commerciaux serviront à financer l’acquisition d’un nouvel avion d’ici deux ans. Celui-ci viendra remplacer l’actuel A300, en service depuis 1997 (11.500 paraboles et 70 heures d’apesanteur cumulées) et dont la maintenance deviendra trop coûteuse au delà de 2014. Cet argent servira également à financer des bourses d’étudiants et à diminuer le coût des futures campagnes scientifiques.