-
Institut supérieur des pêches maritimes d'Agadir: Remise des diplômes aux lauréats de la promotion 2023-2024
-
La gestion durable des zones humides, thème d'un atelier jeudi à Ifrane
-
Education-formation: la campagne médicale "Azyr Santé Mobile" fait escale à Khémisset
-
L'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès remporte à Berlin le prix international de l'Innovation germano-africain
-
Agadir: Le CRI Souss Massa tient son CA
Les terrains non bâtis situés au milieu des quartiers résidentiels rendent la vie difficile aux citoyens qui ne cessent de se plaindre. Transformés en décharges publiques et blocs sanitaires à ciel ouvert, ces espaces constituent actuellement des points noirs écologiques à traiter d’urgence par les services compétents, estiment nombre d’observateurs.
«De plus en plus de gens n’hésitent pas à jeter leurs ordures ménagères voire des gravats des chantiers de construction dans le terrain à côté. Ce sont des actes irresponsables et illégaux, mais personne n’est là pour les réprimer, ce qui n’arrange pas les choses et pourrit la vie des citoyens des environs de cet espace», s’indigne un habitant du quartier Azlef.
Pour le maire de la ville, la solution pour ce genre de problèmes commence par le paiement de la taxe annuelle imposée aux terrains non bâtis. Il s’est, par ailleurs, engagé à réagir aux réclamations des citoyens en apportant des solutions viables et efficaces qui impliquent les propriétaires des terrains en premier lieu.
Outre l’aspect écologique, la sécurité et la quiétude de plusieurs familles se trouvent menacées suite à la transformation de ce type de terrains en lieux de rassemblement de délinquants et de jeunes violents irrespectueux et provocateurs.
Des jeunes dont le comportement et les habitudes perturbent l’ordre public et la tranquillité des lieux, ce qui contraint les habitants à prendre leur mal en patience. Chose que ces derniers ne supportent plus d’autant plus que ces bandes de jeunes délinquants agissent à proximité des lieux d’habitation.
En effet, « ils se regroupent face à ma maison chaque soir avec leurs motos bruyantes et leur langage vulgaire et provocateur. Les familles sont maintenant menacées dans leur sécurité et leur stabilité sociale», s’offusque un autre habitant du quartier des lagunes. Comme d’autres, ce citoyen qui n’arrive plus à vivre dans un tel environnement, réclame la protection des services sécuritaires face à des comportements que les habitants qualifient de « menaçants et terrorisants ».