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Selon un communiqué rendu public à cette occasion, les chauffeurs des grands taxis ont exprimé leur étonnement face aux atermoiements des autorités en matière de promulgation de la note commune des ministères de l’Equipement et du Transport, du Tourisme et de l’Intérieur adressée aux walis, aux gouverneurs, aux services extérieurs du ministère de l’Equipement et du Transport, à la Direction générale de la sûreté nationale, et au Commandement supérieur de la Gendarmerie Royale. Un texte qui précise la manière dont ces sociétés sont exploitées ainsi que les règlements régissant la profession. A ce propos, les syndicalistes ont demandé la promulgation immédiate de cette note ainsi que la mise en place d’une liste définissant l’ensemble des infractions transgressant les dispositions du cahier des charges régissant le secteur. En effet, les TLS ont été souvent accusées d’enfreindre le cahier des charges notamment son article 3, aliéna 3, qui stipule que le transport touristique routier n’est qu’«un service occasionnel offert dans un but commercial par un transporteur touristique routier et qui ne doit, en aucun cas, être assimilé au transport public régulier de voyageurs, à la location de véhicules avec ou sans chauffeur et à l’activité d’une agence de voyages ».
Les rédacteurs du communiqué ont exigé également l’intervention des autorités publiques pour mettre fin à certaines complicités entre ces sociétés de transport et quelques personnes exerçant dans les hôtels de la ville qui orientent les clients et les touristes vers les véhicules du TLS au détriment des grands taxis alors que la loi n° 31-96 portant statut des agences de voyages interdit, selon eux, ces pratiques notamment dans ses articles 1, 3, 13 et 26. Les chauffeurs de taxis estiment que certaines sociétés de transport touristique ont réussi à mettre en place un réseau constitué d’intermédiaires et de concierges chargés de leur dérober leur clientèle.
Mais pour les syndicalistes, il n’y a pas que les TLC qui sont dans le tort. Les hôtels classés le sont également. Ces derniers sont accusés de concurrence déloyale via le recours aux établissements de location de véhicules automobiles pour transporter leurs clients à l’aéroport ou pour visiter la ville. Une opération jugée illégale par eux, puisque le cahier des charges relatif à ce secteur dispose que la location ne doit en aucun cas revêtir le caractère d’un transport public ou celui d’un transport privé en commun de personnes.