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Mesurant cinq à dix centimètres, la sangsue Hirudo medicinalis prévient la formation des caillots sanguins et rétablit la circulation sanguine lors des transplantations de doigt ou de morceaux de peau. La salive du petit animal contient de nombreuses molécules anticoagulantes, vasodilatatrices, anesthésiantes et antalgiques.
La sangsue doit mordre au bon endroit pour ensuite se gaver de sang. Au bout de trente minutes, la sangsue a absorbé quinze à vingt millilitres de liquide et est rassasiée. Elle est ensuite tuée avec de l’eau de Javel et détruite avec les déchets infectieux. L’application est indolore et le nombre de sangsues employées peut varier selon les cas. A Marseille, près de 500 sangsues sont utilisées chaque année. C’est un remède bon marché produit par seulement quatre éleveurs dans le monde.
Les sangsues vendues uniquement aux hôpitaux sont à jeun depuis trois mois. Elles doivent être affamées pour ensuite aider le patient à guérir. Seul souci : la sangsue est porteuse de bactéries, ce qui nécessite la mise en place d’un traitement antibiotiques pour les patients traités avec les petits animaux. En Allemagne, les sangsues sont utilisées en rhumatologie. En France et en Russie, des études s’intéressent à leur potentiel sur de nombreuses pathologies, dont les maladies cardiovasculaires, l’eczéma, l’herpès et la maladie d’Alzheimer.