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En plus de ce solde globalement positif, les opérations courantes des budgets des collectivités territoriales et de leurs groupements, au 30 novembre 2012, se sont soldées par une épargne courante de 8 milliards 894 millions de dirhams, soit un taux d’épargne de 35%, enregistrant ainsi une hausse de 4% par rapport à l’épargne courante dégagée à fin novembre 2011. Une situation expliquée par les experts de la Trésorerie générale du Royaume par l’augmentation de 3% des recettes de fonctionnement conjuguée à une hausse de 2% des dépenses courantes par rapport à l’année précédente. De même que les taux de réalisation des recettes et des dépenses courantes par rapport aux prévisions de l’année en cours sont respectivement de 117% et de 71%. Du côté des recettes de fonctionnement des comptes spéciaux, elles ont atteint 3 milliards 151 millions de dirhams. Le besoin de financement qui est d’un milliard 579 millions de dirhams a été diminué par les réalisations des recettes d’équipement (budgets principaux) à hauteur de 4 milliards 946 millions de dirhams (hors excédents antérieurs). Les dotations spéciales gagées sur la part des collectivités territoriales dans le produit de la TVA y ont contribué par 2 milliards 875 millions de dirhams, soit 58% des recettes d’équipement. Quant au produit de l’emprunt, il a atteint le montant de 1 milliard 441 millions de dirhams, soit 29% des recettes d’investissement. Les fonds de concours d’investissement s’élèvent à 547 millions de dirhams constituant ainsi 11% des recettes d’équipement, les ressources propres d’équipement hors excédents des années antérieures sont de l’ordre de 83 millions de dirhams. Pour leur part, les recettes d’investissement des comptes spéciaux ont atteint 1 milliard 401 millions de dirhams. Les dépenses d’investissement des budgets principaux des collectivités territoriales et de leurs groupements ont atteint 9 milliards 836 millions de dirhams. Elles ont concerné principalement les travaux neufs et les grosses réparations avec 3 milliards 734 millions de dirhams et les projets intégrés avec 1 milliard 524 millions de dirhams. Ces deux catégories d’investissement représentent respectivement 38% et 15% des dépenses d’équipement. Les contributions aux programmes nationaux (PERG, PAGER et PNRR) ont atteint 13% des dépenses d’investissement, les acquisitions mobilières et immobilières 12% et le remboursement principal de la dette 8%.
Outre que les disponibilités existantes jusqu’en novembre 2012 (26,6 MMDH), les collectivités disposent aussi d’excédents cumulés des exercices antérieurs qui s’élèvent à 21,8 milliards de DH, et peuvent donc servir pour autofinancer d’énormes projets.
Alors que les collectivités sont appelées à multiplier leurs efforts d’investissement pour améliorer les conditions de vie des citoyens, on constate que les dépenses d’investissement se sont limitées à 10,47 MMDH accusant une légère augmentation de 13% par rapport à 2011 et un faible taux de réalisation de 40%. Et ce moment où elles continuent à financer principalement les charges de fonctionnement pour 16,6 milliards de DH, avec un taux de réalisation de 71%, lesquelles dominées par les salaires des élus et des agents qui s’accaparent 9,8 MMDH.