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Le ministre a affirmé, par ailleurs, que l’Etat se prépare à mettre en application la taxe écologique sur les matières et produits entrant dans la fabrication des plastiques destinés aux emballages. Le produit de ladite taxe, d'un montant annuel de 230 MDH, sera versé au Fonds national pour la protection et la mise en valeur de l'environnement. A cet effet, il a expliqué que l’année 2014 connaîtra la préparation de plans de travail en concertation avec les entreprises œuvrant dans le secteur, et ce en vue du lancement des opérations de recyclage des déchets en plastique. De bonnes nouvelles qui ne peuvent, cependant, masquer une réalité sombre. A savoir celle des tonnes de sachets et d’emballages en plastique qui inondent le territoire marocain malgré la promulgation, en juillet 2010, de la loi 22.10 interdisant la production de sacs non-dégradables et non-biodégradables.
Une réalité aggravée par le retard enregistré au niveau du Programme national des déchets ménagers et assimilés (PNDM) qui s’inscrit dans le cadre de la politique de réforme et de développement du secteur des déchets ménagers.
Elaboré par le secrétariat d’Etat chargé de l’Eau et de l’Environnement et le ministère de l’Intérieur avec l’appui de la Banque mondiale et disposant d’un budget de 40 milliards de DH, ce programme peine à trouver son rythme de croisière. Jusqu’à aujourd’hui, le PNDM a uniquement contribué à la réalisation de 14 décharges contrôlées contre 12 en 2012 et 5 sont en cours d’édification contre 6 auparavant et 55 décharges contrôlées sont programmées d’ici 2020.
Ce programme a permis également de réhabiliter 24 décharges sauvages contre 22 en 2011, 84 en cours de réhabilitation contre 40 et 120 sont programmées pour 2020 contre 132.
La réalisation des plans directeurs traine également les pieds. En effet, le nombre de plans élaborés ne dépasse pas cinq, un chiffre identique à celui de l’année 2011. Le ministre de tutelle a indiqué que 22 plans seront élaborés au cours de cette année.
Une situation qui est appelée à se compliquer davantage notamment avec la forte croissance de la population urbaine et une prolifération des quartiers périphériques avec une augmentation conséquente des besoins d’accès aux services de base. Aujourd’hui, la production des déchets ménagers en milieu urbain est estimée à 5,3 millions de tonnes par an, soit en moyenne 0,75 kg/hab./jour. Avec la croissance démographique, l’urbanisation rapide et l’évolution des modes de consommation, la production des déchets ménagers est en constante augmentation et devrait atteindre des niveaux record à l’horizon 2020.