-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
-
Des pistes pour améliorer diagnostic et traitement des troubles de l'attention chez l'enfant
-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
-
Pêcher "moins et mieux": L'appel de scientifiques pour une pêche vraiment durable
-
Une collection de pièces de monnaie rapporte 14,8 millions d'euros aux enchères
L’explication tiendrait au fait que le niveau de protéines contenu dans la peau est lié à celui contenu dans les os, selon les auteurs de cette étude, qui en déduisent que si le visage et le cou d’une femme sont marqués par des rides profondes, elle présente un plus grand risque de fracture pour cause de perte de densité osseuse.
Les chercheurs de l’université Yale ont examiné 114 femmes ménopausées dont la date des dernières règles remontait à moins de trois ans, dans le cadre d’un essai clinique toujours en cours aux Etats-Unis.
Ils ont étudié la peau des patientes en 11 points du visage et du cou, à la fois visuellement et en utilisant un appareil permettant de mesurer l’élasticité de la peau du front et des joues.
La masse et la densité osseuses ont été mesurées par échographie et rayons X.
“Nous avons découvert que lorsque les rides devenaient plus nombreuses et plus profondes, c’était lié à une perte de densité osseuse chez les participantes à l’étude”, a expliqué Lubna Pal, professeur d’obstétrique, gynécologie et fertilité à la faculté de médecine de Yale.
“Plus les rides sont nombreuses, plus la densité osseuse diminue, indépendamment de l’âge ou d’autres facteurs influençant la masse osseuse”, selon cette chercheuse.
Pour elle, cette découverte est importante car “elle pourrait permettre aux cliniciens d’identifier les risques de fractures chez des femmes ménopausées par simple observation visuelle, sans passer par des tests coûteux”. Ces travaux ont été présentés à l’occasion d’un colloque de la Société d’endocrinologie américaine à Boston (Massachusetts, nord-est).