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Dans ce rapport annuel, Deloitte souligne que cette progression est portée par la billetterie et par les recettes commerciales après la levée des restrictions liées au Covid-19.
Les cinq grands championnats européens (Angleterre, Allemagne, Italie, Espagne et France) ont enregistré sur la période, une progression de 10% pour atteindre 17,2 Mds EUR et ainsi dépasser le niveau d'avant-pandémie (17 Mds EUR en 2018-19).
Dans ce "Big 5", les coûts salariaux ont augmenté de 15% par rapport à 2018-19 pour atteindre 12,3 Mds EUR en 2021-22, relève l'étude.
Conséquence, cette hausse des salaires a un impact sur les comptes d'exploitation, passés d'un bénéfice d'1,8 Md EUR en 2018-19 à une perte de 324 M EUR en 2021-22.
Sans surprise, c'est la Premier League anglaise qui reste le championnat générant le plus de recettes: 6,4 Mds EUR en 2021-22 (+12% sur un an), suivie de la Liga espagnole (3,3 Mds EUR, +5%).
Mais les coûts salariaux des clubs anglais ont dépassé les recettes pour la cinquième année consécutive avec un ratio salaires/recettes de 108%.
"Ces chiffres montrent que le football européen est sorti avec résilience de la période la plus difficile de son histoire", résume Tim Bridge, responsable de la division Sports Business chez Deloitte.
"Toutefois, avec des bénéfices opérationnels en recul d'1,8 Mds EUR depuis 2018-19, il est clair que cette reprise globale doit toujours se confirmer", poursuit-il.