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Le carnage s’est soldé par plus de 270 Palestiniens et blessant plusieurs centaines d’autres.
L'opération "plomb durci", une des attaques les plus meurtrières lancées par Israël contre les Palestiniens depuis des dizaines d'années, a été menée par une soixantaine d'appareils israéliens qui ont bombardé aveuglément une cinquantaine de sites, notamment le quartier de la police dans la ville de Gaza. Les raids ont utilisé avions, drones et hélicoptères.
La plupart des victimes sont des civils, a-t-on précisé de sources hospitalières et policières palestiniennes.
Les dirigeants israéliens avaient brandi la menace d'une action d'envergure après la fin, le 19 décembre, d'une trêve de six mois négociée par l'Egypte et la reprise des violences. L'opération "se poursuivra et s'intensifiera autant que cela sera nécessaire", a averti le ministre israélien de la Défense Ehud Barak. La riposte palestinienne n'a pas tardé.
A preuve, Israël a décidé de mobiliser des milliers de réservistes, a annoncé hier un haut responsable du gouvernement, après que l'Etat hébreu eut menacé de lancer une offensive terrestre dans la Bande de Gaza déjà soumise à des bombardements aériens.
« Cette mobilisation englobe des unités de combat et des unités de la défense passive », a indiqué ce haut responsable à l'issue de la réunion hebdomadaire du gouvernement.
A New York, le Conseil de sécurité de l'Onu, réuni en urgence, a exprimé sa « profonde inquiétude face à l'escalade de la situation» dans la Bande de Gaza et appelé les deux parties à «l'arrêt immédiat de toutes les violences».
A travers toute la Cisjordanie, les commerçants palestiniens ont baissé le rideau hier pour protester contre les bombardements israéliens.
Depuis Damas, le chef politique du Hamas, Khaled Méchaal, a appelé à une "troisième Intifada".
"C'est un moment historique", a-t-il dit. "Tout comme nous nous serrions les coudes pendant la première Intifada et dans la deuxième, malgré nos divergences politiques, aujourd'hui nous devons nous rassembler, nous unir dans notre future Intifada et notre future résistance, pas seulement à Gaza mais aussi en Cisjordanie ».
Le président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas a, pour sa part, dénoncé les agressions israéliennes.
Il a "condamné les attaques d'Israël et appelé la communauté internationale à intervenir pour y mettre fin", a affirmé à la presse le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina.