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En effet, « les pays africains riverains de l'océan Atlantique qui partagent les mêmes spécificités et particularités dictées par leur position géographique, font face à certaines menaces communes notamment les réseaux de crimes organisés, la piraterie et le narcotrafic», a indiqué le ministre marocain des affaires étrangères et de la Coopération dans une déclaration à la presse, en marge de cette rencontre qui s’est tenue à Rabat du 3 au 5 août. « Certes, l’Atlantique a connu différents bouleversements ayant donné lieu à des problèmes sécuritaires dont la contrebande et la piraterie qui s’est développée dans le Golfe de Guinée et en Angola, mais il y a aussi des opportunités économiques que nous devons exploiter notamment dans les domaines de la pêche maritime, le développement durable, la lutte contre la pollution et la transport maritime», a souligne Taëb Fassi Fihri, précisant au passage que «c'est dans ce contexte que SM le Roi Mohammed VI a jugé utile que les pays africains riverains de l'océan Atlantique s'approprient cet exercice pour engager une réflexion approfondie et dégager une ligne de conduite afro-africaine ».
«Outre la coopération Sud-Sud, le Maroc ambitionne également de mettre en place le meilleur moyen de coopérer avec les pays européens et latino-américains qui donnent sur l’Atlantique. Il y a des richesses, mais il y a également des risques et des dangers qu’il faut affronter», a ajouté M.Fihri.
Une coopération élargie que doit contenir un forum atlantique qui réunira tous ces pays riverains de l’Atlantique.
Mais pour atteindre les objectifs escomptés, le Maroc estime que ce forum doit impérativement prendre en considération la vision des pays africains et leurs préoccupations.
C’est dans ce cadre qu’il a proposé la tenue d’une rencontre annuelle en vue de mettre en place une plateforme commune qui permettra d’arrêter la vision des pays africains et de définir leur priorité. Une plateforme qui sera présentée dans les prochaines semaines aux pays européens et latino-africains en vue de constituer le prélude à une coopération plus élargie au niveau de l’Atlantique. Il faut souligner par ailleurs que le Maroc a déposé sa candidature pour devenir membre de la zone de coopération pour l’Atlantique Sud, une structure présidée actuellement par l’Angola.
En plus du Maroc, cette réunion connaît la participation des chefs de diplomatie et représentants du Bénin, Cameroun, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée équatoriale, Liberia, République Démocratique du Congo, Sao-Tomé et Principe, Sénégal, Togo, Angola, Congo, Mauritanie, Nigeria et du Gabon.