-
Technologies de l’intelligence artificielle: Les secteurs technologique et de la gouvernance accusent un retard par rapport à la dynamique globale
-
Remise gracieuse aux entreprises débitrices : Ouverture exceptionnelle des perceptions de la CNSS samedi et dimanche prochains
-
Port de Lamhiriz : Les débarquements de la pêche en hausse de 12% à fin novembre 2024
-
Guelmim-Oued Noun : Commercialisation de plus de 1.000 Qtx de semences sélectionnées au cours de la campagne agricole 2024-2025
-
Réseau électrique national de transport : Près de 30 MMDH d'investissements entre 2024 et 2030
« Quand un crédit dépasse les 500 MDH, il faut consensualiser pour éviter toute surenchère et concurrence déloyale », a expliqué M.Jouahri lors d'un point de presse à l'issue de la réunion trimestrielle du Conseil d'administration de BAM.
«Nous travaillons sur une convention entre banques en ce qui concerne la consensualisation des dossiers des grandes entreprises», a fait savoir M.Jouahri.
Le responsable a mis en relief l'importance de la révision à la baisse du coefficient de division de risque de 20 à 15% et de la globalisation de l'information financière, en termes de dette privée et de dette des fournisseurs.
M. Jouahri a passé en revue les mesures prises par la Banque centrale pour faire face à ce fléau, en termes notamment de cartographie des risques, de risque de concentration et de coefficient de division des risques (une banque ne peut pas donner plus de 20 % de ses dépôts en crédit à une entreprise).
Il a noté que la Banque centrale exige des comités de risque et d'audit, relevant le rôle et la responsabilité sur le plan de la bonne gouvernance du conseil d'administration de chaque banque.
Pour la SAMIR, M. Jouahri a rappelé que la société est en train de discuter avec le gouvernement pour trouver un arrangement à l'amiable, soulignant que le Groupe Addoha a pris les devants en mettant en place un programme de restructuration de la dette.
Concernant le Groupe Alliances, M. Jouahri a noté que la société a finalisé avec les différents pôles ses programmes pour surmonter la crise.
Le gouverneur de la Banque centrale a, par ailleurs, annoncé que onze demandes d'agrément pour l'activité de banque participative ont été soumises à Bank Al-Maghrib (BAM)..
«A la date du 16 novembre, 11 dossiers d'agrément ont été déposés entre banques marocaines et groupes financiers étrangers», a précisé M. Jouahri lors d'un point de presse à l'issue de la réunion trimestrielle du Conseil d'administration de BAM. «Pour les banques qui n'ont pas déposé leurs demandes, elles peuvent toujours envoyer leurs dossiers complets pour être examinés par les comités des établissements de crédits», a indiqué le gouverneur.
Concernant l'échéancier du lancement des banques participatives, M. Jouahri a fait savoir qu'il sera «vraisemblablement pour 2016».
Le responsable a rappelé la mise en place d'un comité charia pour la finance et le marché interbancaire participatif afin d'injecter des liquidités conformément aux règles de la charia.
Le secteur de la finance participative dispose d'un grand potentiel de développement au niveau national aussi bien sur le plan de l'amélioration de la bancarisation, du financement du développement que de l'attraction des capitaux, en particulier ceux des pays du Golfe traditionnellement orientés vers des placements islamiques.
Le Parlement, rappelle-t-on, a adopté en 2015 la loi 103.12 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés qui jouent un rôle clé dans l'économie marocaine puisqu'ils sont considérés comme l'un des moteurs du développement du pays en leur qualité de principale source de financement de l'économie et par conséquent de croissance et de création d'emplois.