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A Bouznika, surtout, les nouveaux membres du comité central –le mode électoral des membres de ce qui constitue le parlement du parti n’a pas encore été totalement tranché- auront à élire le nouveau secrétaire général du PPS. Celui qui succédera à Ismaïl Alaoui sera-t-il le candidat du consensus ? « J’espère que oui. Au PPS, nous avons toujours privilégié le consensus. Et si nous n’y arrivons pas, la compétition est ouverte, a déclaré mardi 18 mai, le SG sortant lors d’une conférence de presse donnée à Rabat.
En attendant, des candidatures se profilent. Officieuses et toujours pas déclarées. Sauf que l’on sait déjà que deux membres du Bureau politique se sont alignés sur la ligne de départ : Saïd Saadi, l’ancien secrétaire d’Etat de la famille sous le gouvernement d’alternance, sacrifié en cours de route pour cause de plan d’action pour l’intégration de la femme au développement et Nabil Benabdallah, l’ex-ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de Driss Jettou. Un troisième homme a, lui, officiellement déclaré sa candidature à la presse à qui il a d’ailleurs distribué son CV. Il s’agit d’un membre du comité central, Abdelhafid Oualalou, qui s’est invité à la course en faisant acte de candidature « au nom de la démocratie ».
« Il serait dommage de limiter le 8ème congrès du PPS à la seule élection de son prochain leader. Ce congrès est aussi celui de la restructuration de nos instances », souligne ce militant blanchi sous le harnais. En effet, les nouveaux statuts du parti fondé par Ali Yata seront soumis au débat et à l’appréciation des congressistes. Des statuts complètement remodelés qui placent par exemple la section locale au cœur de l’action partisane. Le rôle du bureau politique a lui aussi fortement évolué vers plus de responsabilisation individuelle. « Notre bureau politique a souvent péché par excès de délibérations au lieu de fonctionner comme une instance exécutive, ce qui a jusque-là porté atteinte au rôle de dynamo qu’il devrait jouer. Les nouveaux statuts ont essayé de remédier à cela en faisant du BP un exécutif mais aussi un instrument d’orientation. Concrètement, chaque membre du bureau politique sera, dès son élection, en charge d’un dossier sur lequel il est comptable devant le comité central. Cette responsabilisation sera désormais institutionnalisée », explique notre interlocuteur.
Autre changement, celui du comité central qui avait toujours du mal à organiser son action, à en croire les militants. Désormais, des commissions permanentes viendront en structurer l’action. Le contrôle du bureau politique se fera de manière plus forte : le comité central pourra « démissionner » un membre du BP sur recommandation des commissions permanentes. Bref les pouvoirs du comité central seront renforcés.
Enfin, le PPS inaugure une nouveauté statutaire avec la création d’un conseil de la présidence. Plus qu’une instance des Sages du parti, ce conseil aura, semble-t-il, une mission réelle loin d’être honorifique et remplira également le rôle du conseil économique et social du PPS.