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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
1- Approuve le contenu du rapport du Bureau politique en ce qui concerne, à la fois, l’évaluation de l’action gouvernementale et son incapacité à mettre en œuvre la Constitution, dans le cadre d’une interprétation démocratique, la satisfaction des revendications économiques, sociales, culturelles et à caractère médiatique, et particulièrement le projet de loi de Finances. Ledit rapport soulève d’autres questions portant sur les problématiques politiques et les défis organisationnels auxquels fait face le parti, l’avenir de ses alliances et son action pour l’unification des forces progressistes, de la gauche, associatives et du mouvement syndical militant dans la perspective de constituer un front démocratique et moderniste en vue de contrer le courant réactionnaire et toutes les forces de tyrannie, quelle qu’elle soit son origine. La Commission administrative appelle également l’ensemble des militants, sympathisants, acteurs associatifs œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme et les citoyens à assister en masse à la manifestation organisée à la mémoire des martyrs dont le sort reste inconnu, particulièrement Mehdi Ben Barka.
2- Salue le succès retentissant du meeting de protestation du 5 octobre 2013 qui a consolidé la légitimité populaire de l’Union socialiste des forces populaires et confirmé sur le terrain que les militantes et les militants du parti sont fortement liés aux masses populaires , à leurs problèmes, préoccupations et aspirations et sont capables de les mobiliser en masse pour dénoncer la politique de paupérisation du gouvernement actuel et le chantage politique à travers lequel le PJD tente de dissimuler son incapacité et son échec à gérer la chose publique.
La Commission administrative a mis l’accent sur la nécessité de poursuivre le chantier de la restructuration du parti et de tirer parti de cette mobilisation réussie pour la consolidation des organes régionaux, provinciaux, locaux et sectoriels et insuffler à ces derniers un sang nouveau et de les doter de compétences dont regorge notre pays.
3- La Commission administrative considère que le cafouillage qui a accompagné le gouvernement dans sa première version, le vacillement qui a marqué les tractations pour la formation de sa deuxième mouture aboutissant à un piètre résultat, confirment que l’aspect dominant dans cet Exécutif est le rafistolage, et le retour à des pratiques politiques contredisant totalement l’esprit et le texte de la nouvelle Constitution. Cela constitue une régression dangereuse par rapport à tous les acquis démocratiques réalisés par le peuple marocain à travers les luttes des forces démocratiques, progressistes, sociales, culturelles et des droits de l’Homme. Cette situation risque de décevoir la population et de la pousser à bouder les échéances électorales.
4- La Commission administrative dénonce le piétinement par le parti majoritaire des droits de l’opposition et les principes constitutionnels afférents à la démocratie participative ou au rôle que doit jouer l’institution législative. Elle soutient, donc, toutes les critiques et les revendications exprimées par les deux groupes parlementaires, et également la nécessité de présenter une déclaration gouvernementale pour l’investiture du gouvernement Benkirane II. Elle a pris acte de l’action positive du Bureau politique dans son appui de toutes les initiatives visant à contrer toute tentative de marginaliser l’opposition et l’institution législative.
5- La Commission administrative confirme que faire face à la crise politique et sociale qui ne cesse de s’aggraver, exige l’unification de toutes les forces nationales et démocratiques, et considère que l’unification de la famille ittihadie, l’ouverture des canaux de dialogue avec toutes les forces de la gauche, et la coordination avec le Parti de l’Istiqlal, sont des initiatives qu’il faut conforter et renforcer par des engagements clairs, des pactes et des programmes communs, à tous les niveaux, en vue de préserver les acquis sociaux, constituer une opposition forte, ouvrir des horizons pour une interprétation démocratique de la Constitution, et contrecarrer le projet réactionnaire et despotique qui menace notre pays et la région toute entière.
6- La Commission administrative appelle toutes les forces syndicales militantes, les organisations actives de la société civile, les associations démocratiques, de droits de l’Homme et les autres instances ancrées dans la société et porteuses de valeurs de progrès, de modernité, de justice sociale et de droits de l’Homme, à s’unir pour la constitution d’un front sociétal visant le changement, la modernité et l’édification démocratique.
Elle affirme que l’unification des efforts, quelle que soit sa formule, constitue la réplique idoine à toutes les politiques de domination, de despotisme et de droite consacrant l’exploitation du peuple, l’atteinte à son pouvoir d’achat et à ses acquis sociaux, l’usurpation des droits syndicaux, le déni des libertés collectives et individuelles, et la tentative de vider la Constitution de sa substance démocratique par une lecture obsolète et réductionniste servant un agenda fondamentaliste rétrograde qui ne diffère en rien des systèmes despotiques qu’a connus la région.
7- La Commission administrative appelle l’ensemble des acteurs dans les différents domaines de la connaissance, de la science, de la culture, de l’art, de la presse et des médias à assumer leur rôle historique, exigé par les valeurs universelles des droits de l’Homme afin qu’ils poursuivent leur action comme rempart primordial dans la lutte contre l’isolement culturel, l’esprit sclérosé et la restriction de la liberté de créativité.
La Commission administrative réitère que les batailles de la science, de la culture, de l’art et des médias revêtent la même importance que celles politique, sociétale et économique, en vue d’édifier une société démocratique, moderniste imprégnée des valeurs de liberté, de justice et d’égalité.
8- La Commission administrative met en garde contre la gravité des manœuvres visant à porter atteinte à l’intégrité territoriale de notre pays. Des plans qui aspirent au séparatisme, à l’émiettement et à la balkanisation de la région. Elle considère que faire face à ces manœuvres dangereuses relève de la responsabilité de tous les Marocains et l’ensemble des institutions officielles ou populaires.
La Commission administrative confirme que la contribution des forces vives pour la défense de l’intégrité territoriale est irréversible afin de réunir toutes les compétences et de faire participer le peuple marocain à travers ses représentants dans la défense de ce dossier crucial. Elle enregistre avec fierté les initiatives réussies entreprises par le parti, ainsi que ses secteurs de la jeunesse et des femmes dans la défense de la légitimité de notre cause.
Dans ce cadre, la Commission administrative renouvelle les revendications du parti sur la nécessité de réévaluer et de repenser l’approche adoptée jusqu’ici, surtout en ce qui concerne les dossiers de développement économique, de justice sociale, d’administration territoriale et de gouvernance sécuritaire. A ce propos, la Commission administrative insiste sur l’importance de faire participer l’ensemble des forces vives des habitants des provinces sahariennes dans l’élaboration des différentes politiques.
9- Il a été procédé à l’approbation à l’unanimité des rapports présentés par les rapporteurs des commissions fonctionnelles issues de la Commission administrative, ainsi que l’ensemble des propositions relatives à la constitution de la Commission nationale d’arbitrage et d’éthique, de la Commission nationale de contrôle des finances et de l’administration des biens et de la Fondation ittihadie de solidarité et de ses listes internes.