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Les pharmaciens casablancais partent dans une série de sit-inLa wilaya met les grévistes et les non grévistes dos à dosNaîma Cherii
Vendredi 27 Juin 2014
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Colère chez les pharmaciens de Casablanca. Quelques membres du Syndicat des pharmaciens d’officine de Casablanca ont tenu hier un sit-in devant la wilaya du Grand Casablanca pour protester contre «l’anarchie dans le secteur pharmaceutique» en pointant du doigt certaines pharmacies, dont celles du Morocco Mall et d’Anfa Place, qui «ne respectent pas les horaires et les jours de garde», comme l’exige un arrêté de la wilaya. «Une poignée de gens font la sourde oreille et s’entêtent à ne pas respecter les horaires d’ouverture et de fermeture ainsi que les jours de garde », déplore le président du syndicat, Oualid Amri. Pourtant, poursuit ce dernier, «la loi 17-04 est claire là-dessus. Toutes les pharmacies du Royaume, y compris celles des centres commerciaux doivent, en principe, respecter ces horaires». Dans une déclaration à Libé, notre interlocuteur ajoute, non sans colère: «On ne peut pas créer une sous-loi pour une poignée de gens. Les pharmaciens du Morocco Mall et d’Anfa Place ne sont pas au-dessus de la loi. Ils doivent aussi respecter les textes qui régissent la profession». Car, dit-il, «à cause d’eux, d’autres pharmaciens de la place, en l’occurrence cinq, commencent, eux aussi, à ne pas respecter les horaires définis par l’arrêté préfectoral. D’ailleurs, aujourd’hui cinq autres pharmaciens d’officine ne respectent plus les horaires. Et d’autres vont suivre. C’est vous dire l’anarchie qui va régner dans le secteur très prochainement si l’on ne fait rien pour faire rentrer les choses dans l’ordre». Mais, le syndicat ne compte pas baisser les bras. Selon Samir Osman, pharmacien et membre de ce syndicat, la mobilisation ne va pas faiblir. «On est décidés à ne pas baisser les bras pour faire cesser «cette anarchie»». Pour attirer l’attention des autorités locales, le syndicat a ainsi tenu un sit-in devant la wilaya de Casablanca et maintient des sit-in pour les 5, 12 et 16 juillet prochain, indique-t-on. Contrairement au sit-in d’hier où il n’y a pas eu foule, le syndicat compte battre le rappel de ses troupes pour qu’elles se mobilisent davantage. «On mobilisera l’ensemble de nos confrères. Si on ne fait rien pour faire appliquer la loi, on va devoir hausser le ton et continuer notre lutte pour avoir gain de cause. D’ailleurs, si rien n’est fait par les autorités, nous prévoyons une grève générale pour le vendredi 25 juillet prochain», affirme Samir Osman. Lequel souligne que «la colère des pharmaciens aura du mal à passer devant cette situation qui ne fait que perdurer». Depuis son dernier sit-in tenu le 17 mai dernier, le syndicat ne cesse de manifester sa colère quant à «cette pagaille et cette anarchie créées par le non-respect des horaires de certaines pharmacies, au mépris du système des gardes, de la loi ainsi que de l’arrêté du wali de Casablanca fixant lesdits horaires», explique le syndicat dans un communiqué. Le ras-le-bol des pharmaciens se justifie par le sentiment d’indifférence de la part des autorités, auxquelles ils reprochent de n’avoir pas donné suite à leurs nombreuses sollicitations. «Nous avons adressé aux autorités de la ville plusieurs courriers pour que des mesures soient prises afin de mettre un terme à cette anarchie dangereuse qui s’installe à Casablanca, mais ils sont restés sans suite», déplore un récent communiqué du syndicat. Contactée par Libé, une source autorisée à la wilaya s’est montrée évasive et a mis les grévistes et les non grévistes dos à dos. «L’article 111 de la loi 10-04 souligne que le non-respect des pharmaciens des horaires d’ouverture et de fermeture des officines est passible de sanctions disciplinaires. Ce n’est pas la wilaya qui doit statuer normalement dans ces sanctions », indique-t-on à la wilaya. Avant de conclure que «c’est un différend professionnel et c’est là l’une des attributions de l’Ordre des pharmaciens. Sachant que le dernier recours des contestataires pourrait être la justice qui, seule, peut résoudre ce problème».
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