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Ou bien un pays peut s’être industrialisé et avoir pollué son environnement, mais s’être suffisamment enrichi pour commencer à faire du nettoyage. C’est le cas des pays européens qui occupent plus de la moitié des 30 meilleures places. « Plus on s’enrichit, plus on devient pollué, dans une certaine mesure. Ensuite, on commence à devenir plus propre » déclare Christine Kim, directrice de recherche de l’EPI à Yale. Les États-Unis est encore en train de s’améliorer, déclare Esty. « Il y a quarante ans, les États-Unis auraient obtenu de mauvais scores » comme la Chine (placée 121ème) et l’Inde (placée 123ème). L’Amérique a mûri et a fait beaucoup de progrès pour nettoyer ses lacs, fleuves et rivières. Et pratiquement toute la population a accès à de l’eau potable propre. La qualité de l’air s’est beaucoup améliorée dans des lieux comme Los Angeles. De plus, « aucun pays ne fait mieux que les États-Unis en matière de gestion des forêts » déclare Esty. Et malgré le fléau de l’hylésine noir du pin qui ravage des millions d’hectares de forêts dans l’Ouest « les États-Unis se reboisent rapidement ». Un autre cas hors normes est la Belgique, très loin derrière ses voisins la France, les Pays-Bas et l’Allemagne ou même le reste de l'Europe occidentale. La Belgique est en 88e place, en compagnie de l’Ukraine et bien loin derrière tous les autres pays d’Europe. Les données sur la Belgique révèlent « une sous-performance systématique indéniable » déclare Esty. Moins d'énergie nucléaire, une qualité d'eau moins bonne et moins de protection des espaces naturels.