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Pour l’étude, les chercheurs ont utilisé deux personnages (l’un gros et grand et l’autre petit) qui entrent en conflit car le chemin qu’ils doivent emprunter est trop étroit pour qu’ils puissent passer tous les deux. Les psychologues ont notamment montré aux enfants le cas où le petit personnage laisse passer le gros. Lorsque, en revanche, c’est le gros qui s’incline devant le petit, «l’enfant fixe plus longtemps la scène, écarquille les yeux. En fait, il s’étonne car la situation ne lui paraît pas “normale”: le grand et gros est plus fort, il devrait donc avoir plus de pouvoir que le petit», énonce Virginie Poussin, psychologue, pour le magazine Sciences Humaines. En effet, l’être humain a tendance à examiner plus précisément quelque chose qui le surprend.
Cependant, selon Lotte Thomsen, principal auteur de l’étude, travailler avec les nourrissons n’est pas simple:
«Le problème avec les nourrissons, c’est qu’ils ne parlent pas encore et que l’on ne peut pas leur demander ce qu’ils pensent. A la place, il faut regarder ce qu'ils font. Et l'une des choses que nous savons, c'est que les enfants –comme les adultes– ont tendance à regarder longuement quelque chose qui les surprend.»
Mais cette étude est la preuve que l’enfant dès le plus jeune âge intègre une «conception spontanée des relations de pouvoir», selon Virginie Poussin, «c’est une représentation assez basique, mais elle est, en tout cas, acquise très tôt». Selon Lotte Thomsen, l’enfant serait né avec ou développerait à un âge précoce cette représentation. Il explique aussi que nous intégrons immédiatement le fait que la taille physique est un atout de domination sociale.