-
Un quart de la faune d'eau douce menacé de disparition
-
Au Bénin, les femmes, "piliers incontournables" des célébrations des Vodun Days
-
En Tunisie, une barge-hôpital pour remettre en forme des espèces de tortues protégées
-
"Une autoroute pour cyclistes": Sur la Costa Blanca, dans la fourmilière du peloton pro
-
Un mégaprojet d'hydrogène vert menace l'observation du ciel dans le désert d'Atacama
La revue Neuron du mois dernier présente les travaux d’une équipe de chercheurs. En mettant un marqueur fluorescent sur un gène lié à l’activité neuronale, ils ont pu observer chez des souris quels neurones étaient à l’origine du fonctionnement cérébral. Grâce à des technologies d’imagerie médicale, ils ont pu observer les neurones qui s’allumaient lorsqu’ils s’activaient. Ils ont également réussi à isoler les neurones en activité et à l’enregistrer.
La métaphore employée par les scientifiques est très parlante. En comparant les neurones actifs aux membres des réseaux sociaux tels Facebook, il devient beaucoup plus simple de comprendre la découverte qui vient d’être faite. Ils expliquent que certains amis de notre réseau sont très peu connectés et interviennent peu. D’autres, au contraire, sont souvent connectés et mettent très régulièrement à jour leur statut et les informations les concernant.
Les neurones, comme ces derniers, sont beaucoup plus connectés à d’autres ; de plus, tout en échangeant davantage d’informations et de données, ils sont aussi plus susceptibles d’en recevoir d’autres de neurones (ou de membres), eux aussi particulièrement actifs.
Grâce à ces résultats, les scientifiques espèrent parvenir à comprendre pourquoi certains neurones sont plus actifs que d’autres et ainsi déterminer le rôle éventuel qu’ils jouent dans le système de l’apprentissage.