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La même ambiance et la même détermination ont marqué les autres marches communes initiées par les mêmes centrales syndicales à Fès, Kénitra et Tétouan.
«Ce gouvernement n’a pas la volonté d’entendre les revendications légitimes des centrales syndicales. Ce gouvernement a jeté aux oubliettes l’Accord du 26 avril 2011. Ce gouvernement a passé sous silence le mémorandum que nous lui avons adressé en 2012», a martelé Ioui Aziz, membre du bureau exécutif de la FDT dans une allocution adressée à la foule réunie hier à la Place de la Victoire à Casablanca avant le début de cette marche. Pis, il a annoncé qu’il ne va satisfaire les revendications syndicales qu’en 2016, année au cours de laquelle les élections seront organisées ce qui laisse entendre qu’il pourrait instrumentaliser les revendications syndicales à des fins politiciennes.
Pour sa part, Abdessalam Labar, dirigeant à l’UGTM, a tiré à boulets rouges sur le gouvernement Benkirane qui «a porté atteinte au pouvoir d’achat des citoyens» et qui a transformé le dialogue social en un «dialogue creux». Il a affirmé que les marches communes de protestation ne sont qu’un début et que «ni la répression, ni l’injustice» ne peuvent dissuader les trois centrales syndicales de continuer leur opposition à la politique gouvernementale.
«Cette marche est une opportunité pour faire entendre la voix des ouvriers et des fonctionnaires qui se sentent frustrés et leurrés par le gouvernement Benkirane», a assuré pour sa part Said Nafi, secrétaire régional de l’ODT à Casablanca. Et de tancer : «Nous voulons adresser un message clair au gouvernement : il faut mettre un terme à la paupérisation ! Ça suffit de se moquer des Marocains. Le ministre de l’Emploi nous a révélé récemment que 65% des ouvriers vivent dans la précarité. Nous lui répliquons que 99% d’entre eux sont dans une telle situation».
A rappeler que les secrétaires généraux de la FDT et de l’UGTM respectivement Abdelhamid Fatihi et Mohamed Cherrat Kafi, ainsi que Fatna Afid, une dirigeante de l’ODT avaient tenu au cours de la semaine dernière une conférence de presse à Rabat. Ils ont souligné que le climat de tension que connaît le pays constitue une menace réelle pour la paix sociale. Ces responsables syndicaux ont également tenu à préciser que les réunions entre le gouvernement et les syndicats les plus représentatifs inscrites dans le cadre du dialogue social ressemblent beaucoup plus à des audiences d’écoute des rapports gouvernementaux qu’à des rencontres d’échange et de négociations avec les centrales syndicales.