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L'étude, lancée il y a dix ans, avait pour but de voir s'il était possible de diminuer les attaques cardiaques et cérébrales chez les diabétiques en faisant baisser leur glycémie, leur pression sanguine ou le taux de graisse dans leur sang. Les diabétiques de type 2 -la forme de diabète la plus commune, liée aux problèmes d'obésité notamment- ont deux fois plus de risques de mourir d'une attaque cardiaque ou cérébrale que les personnes en bonne santé.
Le premier volet de cette étude en trois parties, sur la glycémie, avait été stoppé il y a deux ans, après que les chercheurs eurent constaté une augmentation des risques d'attaque chez les patients qu'ils suivaient avec cette approche.
Les résultats des deux derniers volets ont été présentés dimanche lors d'une conférence du Collège américain de cardiologie (ACC) et publiés sur le site Internet du "New England Journal of Medecine".
Pour le volet concernant le taux de graisses dans le sang, les chercheurs, dirigés par le Dr Henry Ginsburg de l'Université de Columbia, ont recruté plus de 5.500 diabétiques qui souffraient également d'un autre problème de santé, comme l'hypertension ou un cholestérol élevé.
Tous ces patients ont reçu des médicaments contre le cholestérol. La moitié d'entre eux a également dû prendre le médicament-vedette des laboratoires Abbott, le TriCor, qui diminue les mauvaises graisses du sang, les triglycérides, et stimule le "bon" cholestérol. L'autre moitié a reçu un placebo.
Près de cinq ans après le début de l'étude, tous les sujets présentaient un taux similaire d'attaques, même chez ceux qui ont bénéficié des effets positifs du TriCor.
Le TriCor semblait par ailleurs agir différemment selon le sexe: s'il était bénéfique aux hommes, il pouvait potentiellement nuire aux femmes, en augmentant chez elles le risque de subir une crise cardiaque par rapport aux femmes ingérant les pilules placebo.
Dans le cadre du volet de l'étude sur la pression sanguine, dirigé par le Dr William Cushman, chef du service de médecine préventive au Veterans Affairs Medical Center de Memphis (Tennessee), environ 4.700 diabétiques ont été soignés avec des médicaments destinés à maintenir leur pression artérielle systolique inférieure à 140 ou 120. Ce traitement n'a pas permis de réduire le nombre d'attaques cardiaques chez ces patients, mais celui d'attaques cérébrales.