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Bien que Dame nature nous ait gratifiés d’une bonne campagne agricole, les activités non agricoles vont, en effet, être affectées par la réduction des dépenses budgétaires d’investissement décidée au début de l’année 2013 par l’Exécutif ainsi que par le faible accroissement de la demande mondiale adressée au Maroc..
Les activités industrielles (mines, énergie, industries de transformation et bâtiment et travaux publics) vont, dans ce cadre, enregistrer des rythmes de croissance très bas, de l’ordre de 1,8% en 2013, après celui de 1,3% en 2012, le ralentissement des activités du BTP, des mines et de celles des phosphates et dérivés, en particulier, expliquant ces contre-performances du secteur secondaire.
Le secteur tertiaire (tourisme et services) dégagerait, pour sa part, un léger recul de sa croissance passant de 5,9% en 2012 à 3,8%, en raison, particulièrement, de la stagnation de la valeur ajoutée des services fournis par les administrations publiques. Le recul du rythme d’accroissement des activités tertiaires aurait pu être plus accentué si ce n’était l’effet positif du secteur agricole sur le commerce et le transport et la consolidation des performances des activités des télécommunications.
Comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, cette décélération devrait impacter le développement du Maroc au cours de l’année prochaine.
La croissance économique nationale devrait ainsi se situer à 2,5% en 2014 même si les activités non agricoles enregistrent une légère amélioration de leur rythme de croissance, passant de 3,1% en 2013 à 3,6%, tout en restant, cependant, inférieur à la moyenne de 4,6% enregistrée durant la période 2010-2012
Idem pour la demande intérieure qui devrait s’accroitre de 2,8% en volume, au lieu de 5% en 2013 et sa contribution à la croissance serait de 3,2 points, au lieu de 5,8 points en 2013 et pour la demande extérieure nette qui devrait continuer d’afficher une contribution négative à la croissance du PIB de l’ordre de 0,7 point en 2014.