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«Si le protocole venait à être adopté, la France serait soumise à la raison d’Etat marocaine et la construction d’un espace pénal international pour les crimes les plus graves, notamment les actes de torture», lit-on dans le communiqué du syndicat français. Et de préciser que l’Etat français a failli à «son devoir de protection à l’égard de ses propres ressortissants, victimes d’infractions à l’étranger».
«Nous n’attendons pas de recevoir des leçons de quiconque», a tancé Mohamed Khadraoui, vice-président de l’Amicale hassania des magistrats dans une déclaration à Libé. «Notre critique ne s’adresse pas à tous les magistrats de France, mais essentiellement à l’association qui a méprisé les magistrats marocains en utilisant un style arrogant et impoli indigne des magistrats». Ladite Amicale et l’Association marocaine des femmes magistrats ont diffusé avant-hier un communiqué qui s’inscrit en faux contre les allégations et les contre-vérités du syndicat en question.
«Le communiqué du syndicat français a porté atteinte à l’indépendance de la justice», ont indiqué les deux associations car «il considère la justice marocaine comme inférieure à la française au prétexte que les enquêtes effectuées par la justice marocaine mènent à l’enterrement des dossiers et à l’impunité des auteurs de graves crimes et partant à la perte des droits des victimes et des témoins, alors que notre justice dispose de toutes les garanties juridiques et réelles pour trancher les plaintes et les dossiers qui lui sont soumis en toute impartialité et indépendance, quelle que soit la nationalité des parties en litige». Et d’ajouter que «le communiqué français accuse la justice marocaine de se faire complice des autorités pour enterrer les dossiers sensibles, ce qui constitue une atteinte sans précédent à l’honneur de la justice marocaine et à son indépendance».
Par ailleurs, la Ligue des magistrats du Maroc a tenu lundi dernier une réunion au cours de laquelle elle a étudié le communiqué du Syndicat de la magistrature française. La Ligue a, à cet égard, critiqué le fait que ledit syndicat ait fait fi des avancées enregistrées au niveau des droits de l’Homme et les nouvelles dispositions de la Constitution de 2011. Elle a déploré également que le communiqué en question constitue une ingérence flagrante dans les affaires judiciaires marocaines et la souveraineté de notre pays.