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Dans un très officiel communiqué publié à l’issue du conseil national des journalistes de la SNRT affiliés au SNPM, réuni le mardi 29 mai, le Syndicat national de la presse marocaine met clairement en garde contre la tentation et la dérive donnant à voir, dans le secteur des médias et de la SNRT en particulier, la création de noyaux syndicaux dérisoires à des seules fins politiques. «C’est toute l’indépendance syndicale qui est remise en cause. Le front professionnel est également touché par de telles pratiques sachant que notre profession considère l’indépendance comme un principe majeur, un pilier de l’exercice journalistique», peut-on lire dans ce communiqué dont «Libération» a reçu copie.
Réunis en conseil national, les journalistes de la SNRT battant pavillon SNPM ont débattu de l’action soudainement encouragée d’un syndicat qui depuis l’avènement du gouvernement Benkirane –et les difficultés du ministre de la Communication depuis l’affaire des cahiers des charges du pôle public- a le vent en poupe. «Depuis l’avènement de l’alternance, jamais le ministre de tutelle n’a essayé d’implanter le syndicat, proche du parti auquel il appartient. L’Istiqlalien Larbi Messari n’a pas tenté de le faire à travers l’UGTM. De la même façon, l’Usfpéiste Mohamed Al Achaari n’a jamais essayé d’imposer la CDT ou la FDT à la SNRT autant que les PPS Benabdallah et Khalid Naciri qui ne se sont jamais aventurés dans une telle entreprise», témoigne un journaliste membre du bureau national du Syndicat national de la presse marocaine. «Aujourd’hui cela ne semble plus être le cas», poursuit-il.
L’ombre du PJD et son bras syndical ont plané tout au long de cette réunion du conseil national des journalistes de la SNRT affiliés au SNPM. Pas question de laisser noyauter le paysage syndical dans les médias. «L’action du Syndicat national de la presse marocaine qui représente la majorité écrasante des professionnels est connue et reconnue de par sa défense de la pratique professionnelle, de la liberté de presse et de l’indépendance des journalistes. Nous n’allons laisser mettre sur notre chemin des créatures syndicales pour détourner de l’essentiel et aboutir à l’émiettement du paysage syndical comme cela s’est fait ailleurs!», prévient ce journaliste d’Al Oula encarté Syndicat national de la presse marocaine.
Le sit-in organisé la semaine passée devant la SNRT en solidarité avec une journaliste du JT hispanophone a été visiblement la goutte d’eau de trop. Plusieurs figures du PJD en plus de Yatim, le patron de l’UNMT, le syndicat proche des islamistes, étaient aux premières lignes de cette manifestation.