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Le juge sud-africain qui a déjà été procureur du TPIY (Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie) et du TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda) a expliqué que son équipe et lui sont déçus de ne pas avoir eu l’accord du gouvernement israélien. Il a ajouté qu’il souhaitait entamer son enquête en Israël pour appréhender le point de vue israélien d’abord.
« Je voudrais souligner que notre enquête sera concentrée non pas sur des considérations politiques mais sur une analyse objective et impartiale du respect par les parties au conflit de leurs obligations aux termes du droit international des droits de l’homme et humanitaire, notamment leur responsabilité d’assurer la protection des civils et des non-combattants », a déclaré le Juge Richard Goldstone, qui dirige cette mission composée de quatre membres.
« Je pense qu’une évaluation objective des problèmes est dans l’intérêt de toutes les parties, qu’elle permettra de faire la promotion d’une culture de responsabilité et pourrait servir la paix et la sécurité dans la région », a-t-il ajouté.
La Mission a pour mandat « d’enquêter sur toutes les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme commis à tout moment dans le contexte des opérations menées à Gaza entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009, avant, pendant ou après », indique-t-on.
Mais, dès le 15 avril dernier, un haut responsable de l’Etat hébreu avait fait savoir qu’Israël ne coopérerait “très probablement pas” à cette enquête.
Le même jour, le Hamas assurait qu’il collaborerait avec le juge Goldstone dans le cadre de l’instruction sur des crimes de guerre qui ont été commis dans la Bande de Gaza par l’armée israélienne ou par le Mouvement de la résistance islamique.
Des organisations de défense des droits de l’Homme soupçonnent les deux parties d’avoir violé les lois de la guerre durant l’opération “Plomb durci”.
L’offensive dite “Plomb durci”, lancée par l’Etat hébreu le 27 décembre contre la Bande de Gaza a duré trois semaines. Elle a fait quelque 1.400 morts palestiniens, la plupart des civils, selon les responsables sanitaires de Gaza et les ONG.
Par ailleurs, l’aviation israélienne a mené au moins sept frappes sur la Bande de Gaza mardi soir, selon des responsables de la sécurité palestinienne. Selon une source hospitalière, une personne a été blessée lors de cette opération aérienne la plus intense depuis plusieurs semaines.
Quelques heures plus tôt, des militants palestiniens de la Bande de Gaza avaient tiré une roquette sur le sud d’Israël qui avait causé des dégâts dans la ville de Sderot sans faire de blessés.
Selon des responsables de la sécurité palestinienne, des avions israéliens ont ensuite mené quatre raids à la frontière entre l’Egypte et la Bande de Gaza, visant les tunnels de contrebande qui servent selon Israël aux militants pour faire passer des armes, des roquettes et des munitions dans le territoire palestinien.
Plus tard, les bombardements ont touché un atelier métallurgique et un poste de police de la ville de Gaza ainsi qu’un atelier du centre du territoire, selon ces sources.