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Lobbyings au sein du Parlement, conférences de presse et sorties médiatiques des uns et des autres; ces deux organisations ont tout tenté pour faire pencher la balance de leur côté.
La dernière opération organisée par les professionnels de ce secteur l’a été, hier, par l’Union des ingénieurs géomètres topographes privés du Grand Casablanca (UNIGT-Casa). Elle a, en effet, organisé un sit-in devant le siège du service de l’Agence nationale de la Conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANFCC) sis au Boulevard Rachidi.
La cause en est la publication par l’ANCFCC d’une note demandant aux responsables des procédures cadastrales de refuser les dossiers techniques contenant les plans de bornage et les contrats signés liant les ingénieurs topographes à leurs clients. Ce qui constitue, selon un communiqué de l’UNIGT-Casa, «une violation du Dahir des obligations et contrats et des décisions de l’ONIGT» et «une tentative d’affaiblir l’organisation ordinale dans l’objectif de permettre à l’Agence de faire passer l’amendement de l’article 19 de la loi n° 14-07 relative à la Conservation foncière». Lequel est «attentatoire aux prérogatives des ingénieurs géomètres et topographes telles qu’elles lui sont conférées par la loi 93-30 portant organisation de ce corps de métier». L’UNIGT-Casa s’élève également contre la politique de la sourde oreille suivie par l’Administration publique, «malgré les écrits adressés au chef du gouvernement et au directeur général de l’ANFCC».