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Selon le ministre de l’Intérieur, Chakib Benmoussa, qui a tenu samedi un point de presse à Rabat pour rendre publics les résultats de ces élections, 11,7% des sièges féminins ont été obtenus à travers les listes additionnelles alors que le reste du résultat a été réalisé par le biais des listes ordinaires. Certains partis ont, en effet, non seulement présenté des femmes dans les listes ordinaires, mais les ont placées en têtes de listes. En tout, ce sont 20458 candidatures féminines qui ont été présentées lors de ces communales, soit en hausse de 250% par rapport aux élections municipales de 2003.
Parmi les principaux noms qui ont été élues à l’USFP, on peut citer Amina Ouchelleh, membre du Bureau politique de l’USFP, 2ème sur la liste du 1er secrétaire adjoint, Fathallah Oualalou à la commune d’Agdal-Ryad, ainsi que Nadia Belkari, septième sur cette même liste. Fatima Bellamine a été, quant à elle, élue sur la liste additionnelle dans cette commune d’Agdal-Ryad. A Casablanca, l’unique usfpéiste élue est Touria Mabrour, 2ème sur la liste de M.Ibrahimi.
Sur le plan national, Yasmina Badou, la seule ministre femme s’étant présentée aux communales, a été élue à la commune d’Anfa au nom de l’Istiqlal. Elle a devancé la PJdiste, Bassima Hakkaoui dans cette même commune de la mort où la concurrence a battu son plein durant la campagne électorale.
En plus du nombre, c’est la nature de la participation féminine qui attire l’attention. Selon Chakib Benmoussa, 50% des femmes élues sont âgées de moins de 35 ans. Alors que 71% d’entre elles ont le niveau secondaire ou supérieur.
Il faut souligner par ailleurs qu’afin d’encourager la représentativité féminine, le gouvernement a adopté plusieurs mesures qui ont incité les partis à présenter des femmes sur les listes ordinaires. Un siège féminin coûte en effet en termes de subventions, cinq fois plus qu’un siège masculin. De même, le gouvernement a mis en place le fonds d’appui à la représentativité féminine. Doté d’une première enveloppe de 10 millions de DH, ce fonds a permis le lancement par les ONG et les partis politiques de programmes de sensibilisation incitant à la participation aux élections et à une meilleure gouvernance locale.
Ces élections se sont soldées également par une plus grande participation des jeunes. Suite à la baisse de l’âge légale pour se porter candidat aux élections, qui est passé de 23 à 21 ans, le nombre de jeunes s’étant présentés à ces élections s’est élevé à 4612 dont 381 ont été bel et bien élus. Alors que le taux de conseillers âgés de moins de 35 ans, est passé de 16% en 2003 à 18% en 2009.