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« Les costumes et parures du Maroc sont riches et variés. Ils constituent un patrimoine non négligeable qui permet de retracer l’histoire mais aussi de se ressourcer, d’enrichir la mémoire, de tenir compte dans le présent des splendeurs du passé. Les poupées qui ne sont qu’un support vêtues suivant la tribu, la ville, l’époque, permettent de visualiser, de s’imaginer, de rêver, et le rêve est, paraît-il, nécessaire à la vie», lit-on sur une légende qui accompagne les oeuvres d’Assia Berrada
Cette femme artisan a passé plus de 20 ans à réaliser cette collection qui a charmé les visiteurs par sa beauté et sa diverité. «C’est un travail minutieux, difficile, de longue haleine et qui nécessite beaucoup de patience pour le réaliser. Mais on remarque que cela en valait le coup», a-t-elle précisé dans une déclaration à «Libé». Et d’ajouter que ce genre d’expositions constitue une belle opportunité pour les artistes désireux de présenter leurs travaux au grand public. Plusieurs femmes et associations féminines, exerçant dans le secteur de l’artisanat, ont exposé leurs produits façonnés minutieusement à la main: Poterie, art de la table, bijoux, mode, soins et beauté, tapis, tableaux… Les personnes intéressées auront, jusqu’au 14 de ce mois, pour visiter cette exposition au siège de la Chambre de l’artisanat à Casablanca.
Rachida Allali, présidente de la commission de la femme artisan à la Chambre de l’artisanat de Casablanca, et l’organisatrice de l’événement, a mis en exergue l’importance de ce genre d’expositions. Il s’agit, selon elle, de démontrer la richesse du patrimoine et de la cutlure marocaine d’une part, et de permettre aux femmes artisans de nouer des relations directes avec les clients sans passer par les intermédiaires, d’autre part. « On sait que les femmes artisans trouvent des difficultés à commercialiser leurs produits. Ce genre d’expositions a pour but de résoudre cette problématique ».