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Les espaces publics sont occupés au détriment des piétons et des conducteurs d’engins. De la marchandise de tous genres est exposée à la vente.
C’est un phénomène qui pousse comme un champignon. C’est devenu commun! Donc tout le monde semble s’y accommoder, autorités locales et citoyens. Ces derniers y trouvent parfois leur bonheur, ce qu’ils recherchent, ce qu’ils désirent...
Les magasins qui ont pignon sur rue, gênés dans leur commerce par ces intrus, ont décidé eux aussi de devenir des farrachas en étendant leurs activités dans l’espace public.
Résultat : nos villes et nos cités, quelle que soit leur importance, se trouvent aujourd’hui dans une situation d’étouffement et de désordre. La circulation piétonnière ou automobile devient impossible sans parler des nuisances sonores provoquées par les marchandages et tractations qui se font à haute voix.
Nos villes et cités se trouvent ainsi prises en otages par les “farrachas” qui envahissent l’espace public.
Il est vrai que les autorités compétentes font de temps en temps des descentes pour donner la chasse à ces intrus d’un autre âge. Pourtant, ces marchands continuent à s’adonner au commerce informel. Autrement dit, ils échappent à l’impôt! De ce fait, ils ne contribuent pas aux ressources de l’Etat, et donc ne participent pas à financer les dépenses publiques.
Les “farrachas”, phénomène qui a débuté timidement, a pris aujourd’hui une ampleur démesurée qui constitue une tache noire dans nos villes. Mais les autorités compétentes donnent l’impression d’être dépassées par l’événement. Comme d’autres corps de métiers, ils se sont constitués en groupes de pression imposant leur propre loi. Va-t-on les laisser faire indéfiniment et donc sans réagir? N’est-ce pas que l’autorité de l’Etat est mise à rude épreuve?