-
Les étudiants en médecine ne sont pas près de lâcher prise
-
Réquisitoire retentissant de Omar Hilale contre la politique déstabilisatrice du régime algérien dans la région du Sahel
-
Le ministère répond aux revendications des étudiants en médecine pour rétablir la normalité académique
-
SM le Roi félicite le Président chinois à l’occasion de la fête nationale de son pays
-
Synthèse du rapport annuel du CSEFRS: Bilan et perspectives de l’action du Conseil en 2023
Des propos qui rejoignent ceux révélés par Libé (édition du 6 mai 2013) qui a démontré qu’un plan séparatiste visant la déstabilisation du Maroc est en cours d’exécution et que le puissant Département algérien des renseignements militaires (DRS) en serait le principal instigateur.
L’objectif de ce plan, selon des indiscrétions recueillies dans le camp de Hassi Rabouni qui abrite le QG du Polisario, est d’acheter les services de jeunes affidés sahraouis pour provoquer les forces de sécurité stationnées dans nos provinces sahariennes et de les pousser à faire un usage immodéré de la force, voire à commettre l’irréparable.
L’Algérie et le Front Polisario ayant été très déçus par le retrait du projet américain appelant à l’élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme, chercheraient à présent, à faire monter d’un cran la tension. Selon des informations recueillies à Laâyoune et dans d’autres villes du Sud, des primes allant de 20 à 500 dirhams sont distribuées chaque jour à ces adolescents pour attaquer les unités des forces de l’ordre marocaines et leurs véhicules mais également taguer les murs, brandir les couleurs du Polisario et commettre des actes de vandalisme et de saccage des édifices publics.
Les meneurs, ajoutent les mêmes sources, perçoivent régulièrement des transferts d’argent en devises de l'étranger pour financer ces fauteurs de troubles.
Dans une correspondance datée du 16 avril, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mohamed Mahreze Lamari a, dans ce sens, informé le séparatiste Brahim Ghali, d’un « soutien financier devant être apporté aux militants sahraouis». Ce que les dénégations qu’il a serinées à travers les organes de presse officiels de l’Algérie et de leurs porte-voix à Tindouf n’ont pu occulter puisque le document publié à ce propos n’est nullement un faux.
Et ce n’est là que la partie visible de l’iceberg, car certains dirigeants algériens et surtout les généraux du redoutable et incontrôlable Département de renseignement et de sécurité (DRS), profitent de la manne pétrolière qui coule à flots, pour arroser généreusement et sans compter, les nombreux lobbyistes occidentaux pour services rendus à la propagande du régime algérien et du Polisario.
Parmi ces lobbyistes, la Fondation américaine Robert F. Kennedy Center pour la justice et les droits humains, dont la présidente Kerry Kennedy vient de commettre un autre impair en publiant sur son site web une vidéo sur le début de la révolte tunisienne fin 2010 à Sidi Bouzid qu’elle présente comme étant la preuve des violences commises par le Maroc contre les populations à Laâyoune.
Relatant la chronologie des événements, le ministre a indiqué que ces derniers ont commencé le 25 avril à Boujdour avant de se poursuivre le 26 avril à Laâyoune. «La tactique est simple. Elle consiste à créer des points de tension dans les différentes zones de la ville. L’objectif est de provoquer les forces de l’ordre pour qu’elles réagissent. L’échec de ce plan va amener les agitateurs à s’acheter les services d’enfants et de femmes pour qu’ils jettent des cocktails Molotov et fassent usage d’armes blanches, dans le dessein de porter atteinte à l’intégrité physique des éléments des forces de l’ordre et de saper leur moral. De surcroît, des repris de justice ont été mobilisés avec des 4x4 sans immatriculation pour mener des actes criminels», a déclaré le ministre avant d’ajouter qu’il a fallu attendre les 4 et 5 mai pour que les agitateurs sortent de leur silence et appellent à une marche à l’occasion de la visite d’une délégation de journalistes étrangers. « Un stratagème qui sera voué à l’échec puisque les forces de sécurité n'ont pas procédé à la dispersion des manifestants, en dépit des slogans hostiles scandés », a affirmé Laenser. Une position qui va déclencher l’hostilité des agitateurs et se solder par 150 blessés dans les rangs des forces de l'ordre, dont certains ont été grièvement touchés, ce qui a nécessité leur évacuation vers Rabat.
Face à cette situation, Mohand Laenser estime que seule la loi doit répondre à ces provocations et agitations. «On est avec les manifestations pacifiques et non avec les actes de violence et de vandalisme», a-t-il martelé.
Le ministre a appelé également les composantes politiques de la région et les notables et chioukhs à jouer un rôle d’apaisement. «Les provinces du Sud sont ouvertes devant les associations et les médias. Je les invite à aller voir pour s’enquérir de la situation», a conclu le ministre.