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Dans un communiqué rendu public vendredi dernier, ils ont exprimé leur soutien sans réserve à la grève nationale qui sera organisée ces mercredi et jeudi 23 et 24 octobre par la Coordination des enseignants contraints à la contractualisation.
Ils ont, dans ce cadre, considéré que « le dossier de la contractualisation continue à faire du sur-place et que le ministère/gouvernement continue à l’accaparer depuis 2016 malgré les deux réunions que ce département a tenues avec les syndicats d’enseignants en 2019 en présence et avec la participation d’une commission de dialogue représentative de la Coordination des enseignants contraints à la contractualisation ». Et d’ajouter que ledit ministère « continue à tergiverser » à ne pas respecter ses accords avec les enseignants contractuels et qu’il recourt à « l’intimidation » et à « l’abus » contre eux et contre leurs représentants comme en attestent « les prélèvements sur salaires des enseignants, les restrictions imposées aux membres de la Coordination, l’absence de mouvement de mutation, la non affectation des enseignants à leurs postes, l’absence de bénéfice des allocations familiales, l’instabilité sociale et professionnelle, la non autorisation des changements de cycle dans le secondaire et de passation des concours y compris ceux du cycle supérieur, la démission des enseignants, …. ».
Pour toutes ces raisons, ces cinq syndicats soutiennent le mouvement de grève « jusqu’à la réalisation de la revendication de la fin du système de contrat et l’intégration de l’ensemble des enseignants dans les cycles de la fonction publique » et demandent au gouvernement et au ministère de l’Education nationale d’ « annuler toutes les mesures arbitraires et abusives et de mettre fin à l'intimidation et aux menaces ».
Après avoir réitéré leur « volonté inébranlable de défendre l’enseignement public » et « des services d’enseignement au diapason des aspirations du citoyen marocain », ils exhortent le département en question à ouvrir un « dialogue sérieux et responsable » sur ce dossier et appellent à « l’union dans le combat en vue d’un front social unifié pour la défense de l’enseignement et les services publics contre les complots qui se trament contre eux ».
Il convient de rappeler que les enseignants cadres des AREF n’ont cessé de lutter contre leur intégration au sein de la fonction publique et que la lutte qu’ils avaient menée au cours de l’année dernière avait fait planer sur elle la menace d’une année blanche, n’eût été le fait que le ministère de tutelle a fait marche arrière sur ses positions initiales.
Les décisions qu’il a prises n’ayant pas eu l’heur de satisfaire leur principale revendication, ces enseignants se sont préparés pour se mettre de nouveau en ordre de bataille en ce début d’année scolaire.
Dans un premier temps, leur coordination a tenu une réunion de ses cinq bureaux régionaux le 29 septembre dans le but de les réorganiser, mais aussi pour la nomination de ses représentants pour chaque région. Et à la date du 13 octobre dernier, son Conseil national a tenu une réunion durant laquelle il a traité de la feuille de route à suivre pour faire valoir le droit à l’intégration au statut de la fonction publique. Il a, par la suite, annoncé la tenue d’une grève nationale les 23 et 24 octobre courant. La cause ? “La gestion déraisonnable des ressources humaines par les différents AREF et par le ministère de l’Education nationale, surtout que le redéploiement des enseignants a été entaché par d’innombrables infractions”, précise un communiqué de ladite coordination. Laquelle a également affirmé que le ministère de l’Education nationale n’a pas respecté ses engagements du 13 avril, essentiellement en ce qui concerne la suppression des examens de qualification professionnelle.