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A cet effet, Jamal Mokhtar, gouverneur d’Essaouira, a fait un plaidoyer en faveur de la satisfaction des besoins prioritaires de la province tout en mettant en avant les réalisations et les projets reflétant ses ambitions légitimes. Les présidents des conseils élus ont, à leur tour, pris la parole pour dresser le constat de leurs communes dépourvues des moyens financiers et humains requis pour concrétiser les plans de développement locaux.
Des constats fortement soutenus par Mohammed Malal, parlementaire usfpéiste et cinquième vice-président du conseil de la région. Malal a rappelé, en l’occasion, la structure administrative de la province composée de 57 communes et dont le domaine rural occupe plus de 80% du territoire.
Absence des documents d’urbanisme, faiblesse du produit agricole et des budgets annuels alloués à 56 communes (trois millions de dirhams par commune) et un déficit flagrant en ressources humaines et infrastructures et services de base, des problèmes majeurs, entre autres, soulevés par Malal qui a appelé à une équité territoriale et à l’accompagnement des communes qui n’ont pas accès à l’eau potable et à l’électricité sans oublier bien sûr les services sociaux (25 communes rurales sont toujours à sans branchement à l’eau potable). La santé publique, l’enseignement et l’encadrement des jeunes étaient également à l’ordre du jour du plaidoyer du parlementaire de l’USFP. Celui-ci a appelé à l’amélioration de l’offre sanitaire dans le milieu rural tout en démultipliant l’expérience des écoles communautaires pour un enseignement fiable et de qualité. Sur le plan économique, Malal a appelé à la création de zones industrielles dans les centres ruraux tout en les encadrant avec des cahiers des charges clairs en vue de booster l’économie de la province et générer plus de richesses et d’opportunités d’emploi. L’impact écologique et économique, nocif de l’actuel mode d’exploitation des carrières a été fortement soulevé par Malal en demandant aux responsables et élus régionaux et provinciaux de repenser ce dossier épineux. Par ailleurs, un appel a été lancé par le cinquième vice-président de la région afin de redynamiser et d’accompagner le tourisme rural en vue de valoriser les potentialités naturelles et culturelles de la province. La municipalité d’Essaouira n’était pas en reste dans ce plaidoyer qui a rappelé l’urgence de l’extension du domaine urbain afin de la doter de la fourchette foncière requise pour la réalisation de plusieurs projets urgents tels que la gare routière, le centre carcéral et la zone industrielle. Malal a évoqué le dossier de relogement des habitants du quartier Mellah tout en appelant à plus de liaisons aériennes reliant Essaouira aux différentes capitales européennes.
Le président de la municipalité d’Essaouira a soutenu l’argumentaire de Mohammed Malal en rappelant la demande d’expropriation de 160 hectares déposée, sans suite, auprès des services des eaux et forêts. L’extension de l’espace urbain d’Essaouira, assiégée par les domaines maritime et forestier, explique le maire de Mogador, donnera un nouveau souffle à l’économie de la ville qui connaîtra le lancement de grands projets telle la construction d’un centre culturel au coût prévisionnel de 300 millions de dirhams.